Nécrologie : Jean-Luc Curie
La disparition de Jean-Luc Curie le 16 mars, à 67 ans, a consterné les villageois, ses amis forains et chasseurs qui appréciaient beaucoup leur copain qui n’a pas pu être plus fort que la maladie.
Tous se sont retrouvés aux côtés de sa famille lors de ses obsèques le 21 mars, pour évoquer leurs souvenirs, gardant de Jean-Luc l’image d’un homme serviable, fier de sa famille, aimant la nature et par dessus tout son métier de forain. Ses collègues forains ont évoqué son parcours, reprenant avec sa compagne Aline le manège, le tir et la confiserie. « Beaucoup d’entre vous sont venus à son tir ou au manège avec vos enfants ou petits-enfants, Jean-Luc avait toujours une parole, un sourire, un geste amical ».
Ses enfants, Michaël, Freddy et Linda, ont évoqué un papa bienveillant qui formait un couple solide avec Aline. Il aimait la vie, sa vie qu’il avait choisie : « Il n’a jamais eu de téléphone, de montre ou d’horaires, il a toujours été libre de ses choix. Cette liberté, il nous l’a transmise, sans jamais critiquer nos décisions ». Ses enfants ont voulu faire passer un message à tous : « Soyez heureux de l’avoir connu, continuez à parler de lui, continuez à le faire vivre à travers les anecdotes vécues avec lui ».
Ses petits-enfants, Jimmy, Charlotte, Lola, Baptiste, Léo, Maëlys, ont évoqué un papy gâteau qui a toujours été généreux et attentionné qui va beaucoup leur manquer. Aline, son épouse, a choisi un texte qui dit que “La mort n’est rien, je suis moi, vous êtes vous. Ce que j’étais pour vous, je le suis toujours, souriez, pensez à moi”. Les chasseurs d’Esnoms ont dépeint Jean-Luc comme un bon camarade, jovial, qui va leur manquer lors des futures journées de chasse. Des journées qui se finissaient immanquablement à la cabane, « qui va sembler bien vide, ton sourire et ta bonne humeur vont nous manquer cruellement ». Puissent toutes ces marques de sympathie adoucir la peine de ses proches à qui nous adressons nos condoléances.