Heure d’été : on avance les pendules
Dans la nuit du 30 au 31 mars, les aiguilles des horloges, montres et pendules avanceront d’une heure pour passer à l’heure d’été. Un rituel du changement d’heure auquel on sacrifie deux fois par an et qui n’est pas sans conséquences.
Les effets du changement d’heure ne sont pas ressentis de la même manière d’un individu à l’autre. Pour certains, le matin suivant ce rituel printanier s’accompagne de la tête des mauvais jours toute la journée, voire deux ou trois jours.
Le changement d’heure peut perturber les rythmes naturels de sommeil et de réveil, ce qui peut entraîner des difficultés à s’endormir, une diminution de la qualité du sommeil et une sensation de fatigue pendant la journée.
On en a tous fait l’expérience : l’humeur joue les yoyos ! L’irritabilité ou la dépression légère, en raison de perturbations dans les habitudes de sommeil et le rythme quotidien peuvent se faire sentir.
Ce changement peut également affecter les habitudes alimentaires, en décalant les horaires des repas et éventuels encas, avec des variations dans l’appétit et des fringales.
Heure d’été et baisse de vigilance
Pour certains, des difficultés de concentration, de mémorisation et de prise de décision sont constatées dans les jours suivant le décalage horaire. Mais méfiance : une diminution de la vigilance et de la coordination due à la fatigue associée au changement d’heure peut accroître le risque d’accidents de la route.
Certaines recherches suggèrent en outre qu’il peut y avoir une augmentation temporaire du risque de crise cardiaque ou d’autres problèmes cardiovasculaires après le changement d’heure, bien que les données à ce sujet restent encore controversées.
Un conseil : décaler progressivement et en douceur tout ce qui peut l’être de sorte à vivre aussi bien que possible cette transition qui mène tout droit aux beaux jours.
S. C. S.