Rénald Bailly sur le devant de “Larsen”
Un an et demi après « Décibels », le premier tome, l’auteur bragard Rénald Bailly vient de sortir le second épisode, « Larsen », qui prolonge les aventures d’un groupe de rock des années 80. Une époque marquante et source d’inspiration pour l’ancien bassiste, fou d’écriture.
« Je connais toujours le point de départ, mais le point d’arrivée peut évoluer durant le processus d’écriture. » C’est ce qui s’est passé pour Rénald Bailly. Un an et demi après la sortie du premier tome, « Décibels », l’auteur bragard vient tout juste de publier (vendredi 15 mars) le second épisode intitulé « Larsen ». Une saga en lien avec l’univers de la musique qu’il apprécie tant, lui qui a été bassiste pendant plus d’une trentaine d’années. « Quand j’ai terminé « Décibels », j’ai fait une pause de deux mois pour prendre un peu de recul sur ce que je venais de sortir. Et puis c’était reparti. »
C’est ainsi qu’au début de « Larsen », on retrouve le quatuor de rock qui, à la fin du premier tome, semblait prendre la direction d’une route pleine de succès.
Expression
Pour ce deuxième volet, Rénald Bailly a poursuivi dans la fiction en s’inspirant de temps en temps d’expériences réelles. En revanche, son processus d’écriture a quelque peu évolué : « « Décibels » était riche en références musicales alors que pour « Larsen », l’aspect descriptif est différent. » Piqûre de rappel, l’histoire se passe en 1982. Une période où la musique est de plus en plus présente suite à « l’avènement des radios libres », entre autres. Mais une époque riche également en phénomènes sociétaux, avec des sujets dont on parle encore aujourd’hui et que l’on découvre en filigrane de ce deuxième tome : avortement, abolition de la peine de mort, homosexualité, religion… Sans oublier des clins d’œil au Saint-Dizier de l’époque.
« Que l’on me dise que c’est bien ou mal, tout ce que je veux en écrivant, c’est de susciter quelque chose, d’amener le lecteur à se poser des questions. » Le troisième livre terminé (outre ces deux tomes, « La Guérison » était le premier), l’auteur est déjà tourné vers l’avenir : « J’ai en tête le prochain. Ce que je peux dire, c’est que ce sera très différent. » L’écriture, plus qu’un plaisir pour Rénald ; désormais, « c’est un exercice qui ne me quittera plus ».
Louis Vanthournout
« Larsen », en vente très prochainement dans les commerces locaux.
Préfacé par Tristan Décamps
Si la couverture a été dessinée par Rémi Dester, le second tome de Rénald Bailly a été préfacé par Tristan Décamps. Ce dernier est le fils de Christian, leader du groupe de rock Ange, aux côtés duquel il a fait ses premières gammes aux claviers. « La première fois que je les ai entendus, je trouvais le son vieillot. Mais en 1995, j’étais membre de l’asso qui organisait leur concert à la salle Aragon. Et j’ai adoré ! » Le Bragard reverra le groupe plusieurs fois, comme en novembre 2021, lors d’un concert aux Fuseaux. « J’ai proposé à Tristan d’écrire ma préface, je lui ai envoyé « Décibels ». Il était très occupé mais il l’a lu, et il a accroché. C’est un véritable cadeau qu’il m’a fait là. » Toujours sur les routes, Ange s’est produit le 2 février dernier à Vitry-le-François. Évidemment, Rénald Bailly y était.