Chantiers en perspective au conseil communautaire de Meuse-Rognon
Dans une salle des fêtes de Rimaucourt pleine, le conseil communautaire de la communauté de communes Meuse-Rognon s’est réuni lundi 18 mars.
Orientations budgétaires, investissements, travaux de voirie… En deux heures, l’ordre du jour du conseil communautaire de la communauté de communes Meuse-Rognon a été bouclé.
Après avoir approuvé le procès-verbal du dernier conseil communautaire du 5 février, l’assemblée a abordé divers sujets concernant les 59 communes du territoire. Le bureau est revenu rapidement sur le programme d’investissements de l’année qui a déjà été délibéré au conseil précédent. Les deux plus gros projets concernent l’extension du cabinet médical d’Andelot et la voirie communautaire, avec des coûts estimés à, respectivement, près de 380 000 € et 257 000 €. Au total, dix projets sont programmés cette année, pour un coût estimé à plus de 1 850 000 €.
Le sujet du cabinet médical a soulevé quelques questions dans la salle, notamment pour savoir s’il y aura des hausses de loyers pour les médecins déconventionnés. « Les gens paient pour les subventions pour le bâtiment, mais ils ne peuvent pas payer de consultations parce que les médecins sont déconventionnés », proteste un participant. Ce à quoi le président de la communauté de communes Meuse-Rognon, Nicolas Lacroix, répond : « Les médecins font le choix de rester là où ils sont. Et on ne peut pas augmenter le loyer, il y a un bail en cours ». Malgré quelques réserves, tout le monde a voté « pour » cette extension.
Entreprise trouvée pour les récupérateurs d’eau
En attendant, les élus ont tranché à l’unanimité sur un autre point : l’attribution du marché concernant les récupérateurs d’eau pluie. Trois entreprises ont répondu à l’appel d’offres. C’est finalement la société Belli SAS, située dans l’Ain, qui a été retenue pour fournir des cuves d’une capacité de 300 ou 650 litres pour les riverains. Face aux hésitations de l’utilité de ces récupérateurs et du coût qu’ils vont engendrer, Nicolas Lacroix se veut rassurant : « Les habitants vont payer une grosse partie de ces cuves, mais il y aura aussi de l’aide publique ».
Des travaux en suspens
D’autres dépenses vont être quelque peu modifiées, notamment celles pour les travaux d’entretien de la voirie communautaire. Suite à « un certain nombre de difficultés rencontrées par les communes » durant les travaux initiés en juillet 2023, le conseil communautaire a décidé de ne pas reconduire l’accord-cadre avec l’entreprise en charge de ces chantiers. Le président a tout de même assuré qu’il souhaitait que « l’entreprise qui a commencé, termine les travaux » entrepris dans neuf communes avant de procéder à un nouvel appel d’offres. Une proposition qui n’a retenu qu’une voix « contre ». Les travaux pour les autres communes devront donc attendre et de nouveaux sujets seront abordés le 11 avril, lors du prochain conseil communautaire.
Chloé Frelat