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L'identification géographique doit être relancée.

Vannerie : l’identification géographique repoussée de deux mois

L'identification géographique doit être relancée.
Vanniers, osiériculteurs ont été invités à cette réunion de présentation.

Le dossier de demande d’identification géographique de la vannerie de Fayl-Billot doit repasser par une seconde enquête publique à partir du 25 mars afin de préciser certains points de son cahier des charges.

La vannerie de Fayl-Billot s’est organisée pour obtenir une Identification géographique, gage de la reconnaissance de cet artisanat. C’est aussi un outil pour défendre une production locale face à une concurrence qui vient notamment de pays de l’Europe de l’Est.

L'identification géographique doit être relancée.
Vanniers, osiériculteurs ont été invités à cette réunion de présentation.

Le Comité de Développement et de promotion de la vannerie (CDPV) porte ce dossier. Une première mouture du cahier des charges a été élaborée. Celle-ci est passée par une enquête publique de deux mois qui s’est déroulée de décembre à fin janvier. Et alors qu’elle n’avait reçu aucune objection, la Fédération française des Indications géographiques industrielles et artisanales émet un avis défavorable.

Cet avis défavorable est motivé par des points qui demandent des précisions «afin de ne pas offrir des failles dans notre cahier des charges qui permettraient à certains de détourner l’appellation», explique Jean-Marc Blanchard, président par intérim du CDPV.

Cela concerne par exemple le pourcentage d’osier qui doit présent dans un produit pour obtenir l’appellation d’identification géographique. Celui-ci a été défini à 80 %. Les osiériculteurs ont été ajoutés aux cahiers des charges pour bénéficier de l’identification géographique. Mais afin de ne pas s’enfermer dans un schéma irréaliste, l’utilisation d’osier en provenance d’autres régions et d’autres pays. La vannerie doit faire face à une pénurie de production de sa matière première en France.

L’avis défavorable est donc reçu comme un signe positif par le CDPV pour que son cahier des charges ne soit pas attaquable. C’est d’ailleurs le message qui a été transmis lundi 18 mars à Fayl-Billot sur une réunion autour de ce dossier. Maud Fougerolles, animatrice du CDPV, a annoncé que le dossier rectifié serait déposé lundi 25 mars. Une nouvelle enquête publique sera menée jusqu’au 25 mai et enfin obtenir cette identification géographique de la vannerie de Fayl-Billot.

Ph. L.

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