Avec la réflexologie, Jérôme Urfer indique apaiser les tempéraments et les maux
Après avoir reçu lui-même de nombreux « soins énergétiques », Jérôme Urfer a entrepris de dispenser des « soins bien-être ». Aujourd’hui, il se concentre sur la réflexologie, à laquelle il prête des vertus apaisantes.
« Je fonde ma pratique sur les « zones réflexe » – du visage, des oreilles, des mains, des pieds ». Et ladite pratique du réflexologue Jérôme Urfer est de « les stimuler », en poursuivant un objectif : « rétablir l’équilibre (du corps dans son entièreté) ». Le réflexologue a acccompli une formation qui bénéficie d’une reconnaissance de l’État, de sorte qu’il y a des mutuelles pour prendre en charge en partie le coût de ses séances – « un forfait ». Il revient à ses clients d’indiquer les maux qu’ils souhaitent soulager. Jérôme soutient que les personnes qu’il reçoit font état d’un panel notablement large de pathologies : « du rhume au cancer », en passant par « un blocage de l’épaule, la maladie du forestier, Parkinson, Alzheimer… ».
E-réflexologie
Selon qu’il se penche sur les mains, les pieds, les oreilles ou le visage, Jérôme ajuste le temps des séances : une demi-heure à une heure pour les premiers, 20 minutes pour le dernier. Oui, comme ses publications le mentionnent, Jérôme pratique aussi des séances de réflexologie… à distance. « Depuis très peu de temps ». Pendant ces « e-séances », le réflexologue « fait un bilan, et beaucoup de visualisation ». Toutefois, il masse, également. Peu importe l’absence physique de son client, « c’est du ressenti ». Il dit en bénéficier parce qu’il a lui-même « reçu beaucoup de soins énergétiques ».
Bien-être : une aspiration encore très féminine
« En matière de disciplines bien-être, on entend beaucoup parler de yoga par exemple. La réflexologie fait encore son chemin ». Pour sa part, Jérôme s’est lancé dans les pratiques bien-être au lendemain du déconfinement. En commençant par l’automassage, et il allait « donner des cours ». C’est ensuite qu’il s’est mis au « massage énergétique – physique et mental ». Avant de s’investir dans la réflexologie palmaire. « Au regard des résultats, j’ai suivi une formation agréée par l’État ». Aujourd’hui, il estime que « la notion de bien-être » est encore réservée en grand majorité à une clientèle féminine – « surtout à partir de 40 ans ».
« Plus envie de fumer »
« À titre personnel, j’ai eu un client atteint de la maladie de Parkinson ». Jérôme estime qu’il a pu « lâcher prise » et se débarrasser de son anxiété. « Le client dormait pendant trois quarts d’heure d’une séance d’une heure ». Il soutient également « avoir un protocole » pour les personnes souffrant d’un cancer, dont il dit « booster les défenses immunitaires avant et après une séance de chimiothérapie ». Plus globalement, Jérôme entend « amener les personnes à se détendre ». Il lui est arrivé d’être confronté à l’une, « très speed », et il avance que « ça l’a posée ». Au passage, celle-ci « n’avait plus envie de fumer », maintient-il.
À l’avenir, Jérôme Ulfer souhaiterait « intervenir en entreprise et en Ehpad ».
Fabienne Ausserre
f.ausserre@jhm.fr