L’histoire des bâtiments langrois a passionné

Conférence. C’est une salle comble qui a assisté samedi 16 mars à l’intervention du service patrimoine sur le travail entrepris de datation des bâtiments du centre historique de Langres à l’aide de la dendrochronologie.

Parvenir à dater, parfois de manière précise,des bâtiments en mettant à profit des prélèvements dans des éléments de bois, c’est l’objectif de la dendrochronologie, technique qui a été au centre de la conférence organisée par le service patrimoine. Cette intervention menée par Gaëlle Prost et Arnaud Vaillant a réuni plusieurs dizaines de personnes dans la salle Jean-Jacques-Rousseau.

Cette conférence a permis au public d’avoir une vue d’ensemble du travail de datation mené par le service patrimoine. « Lorsque le service a été lancé en octobre 2021, il n’y avait que trois édifices qui étaient datés et à ce jour, nous en sommes à 27 », a indiqué Gaëlle Prost avant de commencer une présentation brève des bâtiments expertisés durant les dernières années.

C’est ainsi que les personnes présentes ont pu apprécier à travers des clichés, le travail mené en différents endroits du centre historique. De la rue Richard-de-Foulon avec des bâtisses remontant au XVe siècle à la rue Cardinal-Morlot où une maison comporte une cave, « la plus grande identifiée à ce jour », les profils exposés ont été très divers. Néanmoins, les carottages réalisés dans les charpentes, « avec des trous de l’ordre d’un centimètre », ont permis aux membres du service d’établir des parallèles entre les techniques utilisées au fil des siècles.

Particulièrement attentifs aux explications données mais aussi désireux d’en savoir toujours plus sur la richesse patrimoniale de Langres, les spectateurs ont aussi été impressionnés par les éléments mis au jour par le service patrimoine. Un service qui va organiser le 15 juin prochain une visite guidée autour de la thématique du Langres médiéval. L’occasion pour le public de voir directement certains des bâtiments évoqués lors de cette conférence.

P. G.