« Fire cheers », des cheerleaders qui rebondissent
Sport. Les « Fire cheers » sont les cheerleaders des Phénix de Chaumont. Réapparu en 2023, le club compte une dizaine de membres. Pour la première fois, ils vont participer à « Chaumont Plage » à partir du 26 juin.
En septembre 2023, le club de football américain les Phénix de Chaumont est rené de ses cendres. Avec lui, ses cheerleaders « Fire Cheers ». Responsable de cette section, Rachel Brock raconte le principe du cheerleading et son parcours vers ce sport. « Le secteur cheerleading avait disparu en 2018 ou 2019. Aujourd’hui, nous avons une dizaine de membres dont un homme. Notre rôle est d’animer les matchs et d’encourager nos joueurs. Nous faisons de la danse, du portée ou encore du saut, le tout dans une chorégraphie travaillée. Contrairement aux « pom-pom girls », nous ne faisons pas que de la danse. Nous faisons de la gymnastique acrobatique », explique Rachelle Brock.
Comme les Phénix de Chaumont, cette section a deux créneaux d’entraînement chaque semaine, les vendredis et les dimanches. Les filles et les garçons qui sont intéressés par cette discipline peuvent l’essayer gratuitement durant trois séances. Cette année, les Fire Cheers seront présents à « Chaumont Plage », au square Boulingrin à partir du 26 juin. « Notre objectif est de constitué un groupe de 15 à 20 cheerleaders » précise Rachelle.
De yoseikan budo au cheerleading
Comment Rachel Brock est venue à pratiquer le cheerleading et à devenir la responsable de cette section ? « Sportive depuis mon tout jeune âge, j’ai commencé par l’art martial yoseikan budo ; j’ai pratiqué cette discipline de 7 ans à 17 ans. J’ai notamment été vice-championne de France dans ce sport. En parallèle, je faisais déjà du cheerleading. Ma journée de samedi était très chargée. Ces deux types de sport demandaient une grande débauche d’énergie ». Malheureusement, en 2019, la responsable des cheerleaders a une grosse blessure, luxation du genou. « Les médecins m’ont dit que je ne pourrais plus faire de flexion et de rotation avec mon genou ». Un an plus tard, elle reprenait le sport. « En 2022, mon père a commencé à remonter les Phénix de Chaumont. Il m’a proposé de reprendre une équipe de cheerleaders. J’ai accepté. Ce qui me plait, c’est l’esprit d’équipe car chaque personne a un rôle à jouer. En plus, ma meilleure amie, Zoé , est dans l’équipe.
Un sport mixte
Djeson Desloges est le seul home chez les Fire Cheers. Si cette discipline est majoritairement pratiquée par des femmes, elle est ouverte également aux hommes. « Auparavant, j’ai été encadrant dans le football. Pendant une période de huit ans, j’ai mis le sport de côté pour me consacrer à mon travail aux forges de Bologne. En 2023, j’ai fait une séance d’essai du cheerleading.J’adore faire des chorégraphies. Le côté artistique est intéressant. Chez les cheerleaders, le rôle d’un homme est celui de porteur », conclut-il.
Corentin Gouriou