Voyage à travers l’Europe avec Fugue à l’Opéra
Musique. Le 9 mars dernier au Nouveau Relax, Fugue à l’Opéra invitait à un voyage à travers l’Europe avec la venue de deux virtuoses. La musique tzigane couplée à la musique savante sur des mélodies et des rythmiques uniques aux influences austro-hongroise forcent à l’évasion européenne .
Le public venu en nombre ne s’y est pas trompé : l’affiche était trop belle. Les interprètes de renommée internationale, Odile Heimburger soprano colorature violoniste et le pianiste Paul Montag ont rendu sur une quinzaine de morceaux toute la quintessence de cette musique plurielle de compositeurs de renoms sur des titres connus, tels “Rhapsodie Hongroise” de Liszt ou “Mein Herr Marquis” de J. Strauss etc.
En ouverture Odile Heimburger a emporté la salle sur “Meine Lippen, sie Küssen so Heiss” se jouant de ses cordes vocales comme de celles de son violon qui l’accompagne. Une voix limpide à la fois douce et forte sur un répertoire forçant à la fête mais aussi à la mélancolie, Odile Heimburger c’est aussi toute l’histoire de cette période musicale qu’elle a relaté avec passion avant chaque morceaux.
En accompagnement et aussi en solo, que dire de Paul Montag, pianiste reconnu de renommée mondiale si ce n’est l’incroyable maîtrise de son instrument sur des restitutions époustouflante de “Czardas” de Monti ou encore de “Rachmaninov”. Un des rares pianistes à se produire sur le pianoforte original de Mozart à Salzbourg.
Fugue à l’Opéra une fois de plus a fait le bon choix, celui de l’excellence, sous un tonnerre d’applaudissements, le public en voulait encore ; Odile Heimburger et Paul Montag se sont exécutés avec générosité.
De notre correspondant Norbert Monzein