Le sommeil a sa journée annuelle et c’est vendredi 15 mars

Cette journée internationale du sommeil est mise sur pied par l’Institut national du sommeil et de la vigilance (INSV). Année olympique et paralympique oblige, le thème retenu cette année est « Sommeil, pratique sportive et alimentation ».

C’est désormais enregistré, bien dormir est bénéfique pour la santé. Cette année, l’Institut national du sommeil et de la vigilance (INSV), qui met sur pied les animations informatives du vendredi 15 mars, a choisi de mettre l’accent sur l’intérêt sanitaire d’un « bon sommeil » pour un sportif dont la vocation est de s’entraîner.

Pour rappel, une étude de Santé publique France rendue publique en 2019 révélait que plus d’un tiers des Français dormaient moins de six heures par nuit. De son côté, en 2022, l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) indiquait que les préconisations étaient de « six à sept heures ».

Le sommeil permet de « recharger les accus » – autant ceux du cerveau que du corps. Côté cerveau, la mémoire s’en porte mieux, et nous faisons preuve de plus de discernement lorsque nous dormons bien et suffisamment car déjà, nos émotions restent mieux sous contrôle. Certes, nous ne sommes pas tous prédisposés à faire de longues nuits, sauf que les moins gloutons en sommeil s’exposent, études épidémiologiques à l’appui, à des risques sanitaires : diabète, hypertension, obésité, problèmes cardiaques… et, conséquence d’une vigilance entamée, accidents. En dormant peu, on serait aussi plus sujet à ouvrir la porte de notre corps à des virus, comme la grippe. 

Pour ceux dont l’emploi du temps déborde, la sieste peut compenser des nuits courtes, mais seulement en partie – et il est recommandé qu’elle ne dure pas plus d’une demi-heure.

Fabienne Ausserre

f.ausserre@jhm.fr