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Christophe Rousselot, quand la vie devient un jeu de stratégie

Christophe Rousselot vient de créer son premier jeu de société « Diagomax ».

Après avoir longtemps laissé son idée dans un placard, Christophe Rousselot, Bragard depuis 10 ans, a récemment conçu son premier jeu de société « Diagomax ». Dorénavant, il cherche à le faire commercialiser.  

C’est pour faire connaître sa création qu’il arpente les salons dédiés aux jeux de société. Et c’est d’ailleurs durant l’un d’eux, à Chamouilley, que jhm quotidien l’a rencontré en février dernier. Christophe Rousselot, âgé de 54 ans, vient tout juste de finaliser ce qu’il a baptisé « Diagomax ». Un jeu de stratégie pouvant être rangé sur la même étagère que le jeu d’échec, le jeu de dames ou encore le jeu de go. « Le but est d’être le premier à placer trois de ses pièces dans les places fortes de son adversaire », explique-t-il un mois plus tard, samedi 9 mars, devant le plateau déballé. 

Une volonté de créer quelque chose de concret 

Avant de voir concrètement le jour, cette idée a longtemps germé dans sa tête. « C’était en 2016. J’étais en vacances à Belle-île-en-Mer en Bretagne. J’entendais beaucoup parler de création d’applications, alors j’ai voulu faire quelque chose de plus concret qui permette d’être autour une table, dans une bonne ambiance et d’échanger », se remémore Christophe. Mais c’est finalement entre 2021 et 2022 qu’il décide vraiment de concrétiser son projet et là encore cela va lui demander un certain temps – pas moins de deux ans – avant d’arriver à un produit fini. Une « arène » bleue et noire, sur laquelle sont positionnées 30 pièces qu’il a lui-même fabriquées. « Chacune a son type de déplacement. Le stello peut aller dans tous les sens, le diago en diagonal… », précise-t-il avant de confier avoir réalisé plusieurs modifications pour en arriver à ce résultat final. « Le plateau était trop grand, donc je l’ai réduit parce que le temps de jeu était trop long. »   

Du « one shot »

Christophe a tout fait tout seul, mais aujourd’hui, il sent qu’il a besoin d’un coup de pouce. C’est pourquoi il est à la recherche d’un éditeur pour permettre la commercialisation de ce qu’il considère comme ce qui sera sûrement son unique création. « C’est un one shot parce que je n’ai pas de vues sur d’autres jeux et puis c’est long à faire », confie l’infographiste. Ou plutôt, devrait-on dire l’artiste. Car, depuis tout jeune, le Haut-Marnais est passionné d’arts visuels. Cela a commencé avec le dessin, puis ont suivi l’architecture et l’infographisme 3D. Une dernière discipline dans laquelle il s’est professionnalisé à la faveur d’emplois divers. S’il ne souhaite pas continuer dans la conception de jeux de société, c’est aussi pour se lancer dans un nouveau projet artistique combinant pratiques traditionnelles et 3D. « Ça me permettrait d’appréhender l’éclairage urbain. C’est ce que je veux mettre en avant maintenant. » Et pourquoi pas, à l’avenir, faire de ses nouvelles créations une exposition. 

Dominique Lemoine

d.lemoine@jhm.fr

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