Le verbe haut pour un slam qui peut mener à Montréal
Animation. Désormais organisée au Goût des autres, la soirée mensuelle de l’association Slamalangres avait ce jeudi 7 mars une saveur particulière, puisqu’elle servait de cadre au concours de slam mis sur pied par Langres-Montréal-Québec.
Des mots qui virvoltent et une bonne ambiance autour de l’amour de la langue française. C’est le décor qui a accompagné, ce jeudi 7 mars, la soirée slam organisée pour déterminer le représentant de l’association Langres-Montréal-Québec au concours national de slam de la Semaine de la langue française et la francophonie.
Pour la seconde année, l’association présidée par Monique Béchereau s’est associée au Slamalangres pour son concours et pour donner aux artistes qui le souhaitaient l’opportunité de s’exprimer en utilisant plusieurs des mots d’une liste définie, mais surtout le terme Québec. Au total, une dizaine de personnes ont pris part à cette session où chacun devait présenter un texte entièrement original.
Evalués par plusieurs membres de l’association Langres-Montréal-Québec, les slammeurs ont livré des prestations de qualité et aux styles très différents les uns des autres. Chacun, avec son talent, a mis à l’honneur la langue française, à l’instar d’“Iram Iram”, Félix (qui s’exprimait à la place de sa grand-mère de 94 ans) ou bien encore “Ame8”. C’est d’ailleurs ce dernier qui a été choisi pour représenter l’association Langres-Montréal-Québec.
Passant tour à tour face au public, les slameurs ont dû en moins de trois minutes, livrer leur texte dans le plus pur style du slam en utilisant des mots tels que adrénaline ; prouesse ; échappée ; faux départ ; mental ; s’encorder ; hors-jeu ; collectif ; champion et aller aux oranges.
Outre les participants au concours, d’autres slammeurs ont également pu prendre la lumière lors de cette soirée à l’instar de Myriam, qui du haut de ses 84 printemps, a livré son premier slam. Une performance qui a été très appréciée par les personnes présentes qui lui ont réservé, comme c’est le cas pour un premier passage au slamalangres, une standing-ovation.
Pierre Gaudiot