La Micro-Folie a trouvé son public

CULTURE. Lancée à Saint-Dizier, le 1er avril 2023, la Micro-Folie s’est rapidement fait une place dans l’Agglo, notamment auprès du public scolaire. Après un an d’itinérance, et plus de 1 500 personnes accueillies, le musée virtuel va faire une pause pour mieux revenir dans quelques semaines.

Amener la culture en milieu rural, beaucoup ont essayé, peu y sont aussi bien parvenu que la Micro-Folie. Lancé le 1er avril 2023 à Saint-Dizier, le musée virtuel, initié par La Villette, sillonne l’Agglo depuis bientôt un an. Et avec son catalogue de plus de 3 200 œuvres numérisées, provenant de plus de 205 établissements culturels partenaires, le dispositif a rapidement trouvé son public.

« Le déplacement dans les communes a rencontré un grand succès. Il y avait une vraie demande des maires et du public. »

« On a eu des familles, au début, à Saint-Dizier, mais notre public est essentiellement scolaire », reconnaît Maxime Pirart, médiateur culturel en charge de l’animation de la Micro-Folie pour l’Agglo. Eclaron, Ceffonds, Rachecourt-sur-Marne, Vouillers, Brousseval, Chevillon… « Le déplacement dans les communes a rencontré un grand succès. Il y avait une vraie demande des maires et du public. » En à peine un an, ce sont ainsi plus de 1 500 personnes qui ont découvert la Micro-Folie.

« On s’attendait à avoir beaucoup de scolaires, car le format de la Micro-Folie est parfaitement adapté. Le dispositif est très flexible et permet de répondre aux différents besoins », ajoute Maxime Pirart. « Par exemple, avec les collégiens de Chevillon, on a présenté des autoportraits, pour coller à leur programme. C’est un support pour les enseignants qui peuvent ensuite aller plus loin pendant leurs cours. »

« L’Agglo est très volontaire pour continuer la Micro-Folie »

Après un an de fonctionnement, la Micro-Folie va faire une petite pause, le temps de dresser un bilan. « On va voir ce qui a plus ou moins bien fonctionné et comment améliorer l’offre pour satisfaire encore plus le public. Mais l’Agglo est très volontaire pour continuer », se réjouit Maxime Pirart, qui envisage déjà un développement sous forme d’ateliers, comme celui qui s’est déroulé ce mercredi 6 mars, à la médiathèque de Chevillon. « D’abord, on aurait la présentation de l’œuvre, puis un atelier de création juste après, autour de la thématique choisie. Cela nous permettrait de ne pas être seulement dans la théorie, mais aussi dans la pratique culturelle. »

« On espère aussi continuer notre itinérance. Cette ouverture culturelle dans les villages est très demandée et les gens sont vraiment satisfaits », conclut Maxime Pirart. « La Micro-Folie évite de tout concentrer sur les grands pôles urbains. » Et ça, ça fait du bien…

P.-J. P.

pj.prieur@jhm.fr