La principale adjointe d’Oudinot menacée de licenciement
Professeure et directrice adjointe de l’Institution chaumontaise Oudinot (ICO), Sylvie Guillaumot, est menacée de licenciement, selon le collectif « ICO Résistons ». Le motif d' »incompatibilité d’humeur » est avancé par ce dernier.
C’est une nouvelle qui a enflammé les réseaux sociaux, ces derniers jours. En plein milieu des vacances scolaires, la principale adjointe et professeure de mathématiques d’Oudinot, Sylvie Guillaumot est menacée de se faire licencier, selon le collectif de « ICO Résistons ». Ce groupe est contre ce futur licenciement.
« Aucune raison n’est évoquée à part cette incompatibilité avec la cheffe d’établissement. Cette décision est unilatérale sans fondement réel. Nous avons été tenus informé dans le courant du mois de janvier de son licenciement ». Depuis, une pétition a été lancée pour la soutenir. Ce mercredi 6 mars, cette pétition a déjà récolté près de 500 signatures.
« Pour nous, ce motif est totalement arbitraire »
« Les associations conventionnelles ne se manifestant pas comme la MDL (maison des lycéens) ou l’Apel (association de parents d’élèves de l’enseignement libre), nous avons donc pris la responsabilité d’être porteur de ce soutien, à la fois pour que les gens sachent mais également pour diffuser le plus largement possible cette pétition. » Enseignant les mathématiques depuis vingt ans dans l’établissement, son travail est, selon eux, apprécié de tous. « Pour nous, ce motif est totalement arbitraire et sans fondement. Son travail à Oudinot est exemplaire et reconnu de tous », précise le collectif.
Pour l’heure, le collectif ne connaît pas la position de l’établissement. « Nous le connaîtrons en détail à la rentrée où nous nous attendons à une réaction vive de la part de la direction. » Le groupe de soutien est large. Selon eux, « les professeurs sont unanimement derrière leur collègue, tout comme les élèves qui la soutiennent également. Ils n’osent pas s’engager par peur de représailles, ce qui peut se comprendre ». Pour les actions futures, le collectif souhaite continuer de diffuser la pétition et « la suite des actions dépendra de la réaction probablement lundi de la directrice d’Oudinot ».
La rentrée risque d’être difficile pour l’établissement. Elle se situe aujourd’hui, plus que jamais, au cœur de la tourmente. Interrogé à deux reprises, l’établissement n’a pas donné suite à nos sollicitations.
Julien Voirin