Delphine Glowiak : maman, cheffe d’entreprise, pompier et cheffe de centre

Il y a des vies bien occupées. C’est le cas de Delphine Glowiak, d’Éclaron. Maman de deux enfants, adjointe au maire, cette cheffe d’entreprise dans le secteur de la métallurgie est également pompier volontaire et cheffe de centre.

Originaire de la Drôme, Delphine Glowiak est désormais établie à Éclaron. Un village du nord haut-marnais qu’elle décrit en riant comme « le plus beau village de France ». Elle y est attachée, s’y sent bien et s’y investit. C’est le moins que l’on puisse dire au vu de ses nombreux engagements. Maman de deux enfants, elle est adjointe au maire et cheffe d’entreprise dans la métallurgie.

Delphine est entrée dans la grande famille des pompiers volontaires suite à une campagne de recrutement organisée dans sa commune. « Je me suis dit : pourquoi pas moi ! » Et c’est ainsi qu’elle a intégré le Centre d’incendie et de secours d’Éclaron.

Être une femme n’a pas été un barrage à sa progression de carrière dans le monde des soldats du feu. « Une femme doit montrer qu’elle sait faire. Homme ou femme, le résultat est le même et c’est tout ce qui compte ! Nous sommes complémentaires. »

Delphine Glowiak cheffe de centre depuis sept ans

Depuis 2017, Delphine Glowiak a pris les rênes de la caserne d’Éclaron. Ce, après deux années à avoir été adjointe au chef de centre. Elle a par ailleurs été élue au Conseil d’administration du Sdis où elle est en charge de la diversité, de l’égalité et de la mixité.

L’une de ses missions de cheffe de centre à la caserne d’Éclaron est de recruter des volontaires, indispensables au bon fonctionnement des secours. « Je communique via les réseaux sociaux, je crée me propres visuels avec les sapeurs volontaires de mon centre. Avec l’Amicale, nous organisons trois événements sportifs. Cela nous offre de la visibilité et cela crée du dynamisme. »

Attachée à la cohésion de groupe, Delphine aime cette dynamique « qui fait que chaque intervention est différente : il n’y a pas de routine. Le volontariat est riche dans sa diversité et sa mixité, on apprend tellement les uns des autres. Nous venons tous d’horizons différents pour un même but : venir en aide à la population. »

Quant aux femmes qui seraient hésitantes pour se lancer, Delphine a non pas un conseil, mais un mantra à méditer : « Une femme peut être partout où elle a décidé d’être. »

S. C. S.