Lisa Rose sera esthéticienne, pour notre bien-être et son bonheur
Déçue de son affectation Parcoursup, Lisa Rose a cédé à sa passion pour les soins esthétiques, dont elle veut faire son métier. Pour être dare-dare sur le terrain, elle commence par préparer un CAP, avant de viser un BTS, puis des spécialités. On la retrouve sur Tik Tok.
« En voyant mes vidéos sur Tik Tok, ma grand-mère m’a dit « Et pourquoi tu ne te lancerais pas dans les soins esthétiques ? » ». C’était peut-être le petit coup de pouce dont Lisa Rose avait besoin pour oser envisager de faire de sa passion son métier. « Voilà à peu près cinq ans que je m’intéresse à l’univers de la beauté ». La demoiselle de 18 ans a en outre le sentiment que les produits cosmétiques l’ont sauvée quand, ado, elle se bagarrait contre l’acné. Elle donne le sentiment de leur être reconnaissante. « Ce sont leurs vertus, sur le long terme, qui me séduisent aujourd’hui ». Au point de craquer pour tout ce qui relève de « la technique » en matière de soins esthétiques. Pour leur « hyperpersonnalisation », aussi.
Joliment pomponnée, cours au carré
« Après mon BTS MECP pour métiers de l’esthétique-cosmétique-parfumerie – le 2e plus difficile de France -, je souhaite me spécialiseret devenir maquilleuse professionnelle et prothésiste ongulaire ». Tout en aspirant à des fonctions managériales et/ou de communication. Lisa se réjouit d’entendre « moins souvent » des réflexions qualifiant de « superficielles » les aficionados du monde la beauté. Pour sa part, l’ancienne lycéenne de Philippe Lebon à Joinville défend une vision du soin qui dépasse le cadre du visage, des mains. À ses yeux, prendre soin de soi participe d’une organisation générale : si elle est joliment pomponnée, ses cours sont dans le même temps au carré.
« Je n’ai pas encore de diplôme donc je ne peux pas prétendre à facturer des séances d’esthétique ». Pourtant, étudiante e-learning, Lisa aurait besoin de mettre en pratique les enseignements : « les TP durent une journée entière au CAP ; c’est en juin, ça approche… ». Aussi propose-t-elle à qui le souhaite de bénéficier gracieusement de soins esthétiques.
Toujours en soutien, sa grand-mère bombarde la jeune fille de questions pour s’entendre raconter ses derniers apprentissages. Aujourd’hui que la demoiselle de Germay s’ancre sur Tik Tok, elle prévoit de développer son fil Instagram. Et tant mieux si l’avenir lui réserve une place parmi les « influenceuses », pour l’heure, ses études d’esthéticienne la rendent « heureuse ».
Fabienne Ausserre
f.ausserre@jhm.fr