Sud haut-marnais : les corps plats vers l’apport volontaire
SMICTOM (2/2). Le conseil syndical du Smictom Sud, qui couvre la gestion des déchets pour les secteurs des Savoir-Faire et Auberive-Vingeanne-Montsaugeonnais, a fait le point sur le futur déploiement des bornes d’apport volontaire pour les corps plats (cartonnettes, journaux, etc.).
La réunion, mardi 27 février à Chalindrey, du Syndicat mixte de collecte et de traitement des ordures ménagères (Smictom Sud Haute-Marne) a été riche en sujets d’importance. Outre les comptes administratifs et le budget (voir notre édition du jeudi 29 février), la séance a également été l’occasion, pour Patrick Domec, de faire un point sur le futur passage à l’apport volontaire pour les corps dits plats (journaux, cartonnettes, etc.). Pour rappel – s’il existe déjà quelques containers bleus -, ce ramassage des corps plats s’effectue toujours au porte-à-porte sur les zones gérées par le Smictom Sud Haute-Marne (à savoir les communautés de communes des Savoir-Faire et Auberive-Vingeanne Montsaugeonnais, à l’exclusion du Grand Langres).
Le calendrier est fixé : l’objectif est un déploiement de tous les points d’apport volontaire des corps plats (un minimum dans chaque commune) pour le 7 août 2025. Les premières bornes – il y en aura 240 en tout – seront commandées à partir de cet été. Le président du Smictom Sud Haute-Marne, Patrick Domec, a rappelé que le marché s’effectuera par le biais d’un groupement de commandes placé sous l’égide du Syndicat départemental énergie et déchets (Sded 52), en lien avec le Smictom Nord et la communauté de communes des Portes de Meuse, eux aussi en quête de tels points d’apport.
L’installation à la charge des communes
Pour le Smictom Sud Haute-Marne, le budget a été estimé à 632 000 € TTC (527 000 € HT), avec un financement Citeo de l’ordre de 60 %, donc à hauteur de 316 000 euros. L’installation des plate-formes de réception des futures bennes sera à la charge des communes. Il est évidemment conseillé de privilégier les lieux où se trouvent déjà les containers réservés au verre. « Nous recommandons une plate-forme d’un minimum de 6,5 mètres sur 3. Quelques communes ont déjà commencé à y travailler ! », a lancé Patrick Domec, qui assure que le Smictom se tiendra à disposition des municipalités : « Je comprends bien que, pour les plus petites communes, sans agent technique notamment, ce soit un peu plus problématique. Bien sûr, nous apporterons du soutien si nécessaire, mais l’installation demeurera à la charge des communes ».
Comme précédemment indiqué, la fin du déploiement est fixée au 7 août 2025.
N. C.