Les Langrois tentent de faire rempart à l’inflation
Cela fait près de deux ans que l’inflation sévit à échelle mondiale. Jhm quotidien est allé à la rencontre des Langrois afin de savoir s’ils en souffraient, et le cas échéant, s’ils avaient des astuces pour économiser autant que faire se peut.
Même si la crise inflationniste semble se stabiliser ces derniers mois, ou a minima ralentir, les prix ont fortement augmenté depuis 2022. Une crise qui a poussé de nombreux Français à faire très attention à leurs dépenses. Mais qu’en est-il à Langres ? Et surtout, à quelle mesure la hausse des prix s’est faite ressentir dans les portefeuilles langrois ? Les avis sont partagés, mais la plupart des personnes interrogées n’ont pas eu à modifier leurs habitudes.
Impact mesuré sur les consommations
Certains, comme Pierre, ont connu des périodes d’inflation encore plus importante que celle que nous traversons : « Entre 1979 et 1982, il y avait une inflation à deux chiffres et des taux d’intérêts immobiliers supérieurs à 10 %. Et on n’est pas morts ! » Il ajoute tout de même ne pas être un gros dépensier : « Je n’ai pas l’habitude de faire de grosses dépenses. Mon téléphone a 10 ans, il fonctionne encore très bien. Je fais des économies en n’achetant pas le dernier modèle à 1 500 € »
Yvan, lui, estime ne pas trop avoir été impacté par l’inflation : « D’autres personnes ont sûrement subi plus que nous. Je n’ai donc pas changé d’habitude et je ne me suis pas imposé de restriction. »
Un sentiment partagé par Janny : « Personnellement, je n’ai pas été impacté. Mais, j’ai énormément de proches, en particulier les jeunes qui ne peuvent pas se constituer un capital, qui sont concernés. Il faut faire preuve de prudence pour essayer de protéger. Mais avec le contexte actuel, il faut bien trouver de l’argent. »
Attention à la facture énergétique
Yannick, elle, n’a pas changé ses habitudes de consommation, mais fait attention à ses dépenses énergétiques, en particulier le chauffage : « Je ne suis pas une frileuse. Donc je chauffe mes pièces à 16-17 °C, et les chambres à 14-15 °C. S’il fait froid, je rajoute une couverture ou un plaid. Je fais également attention à l’eau. Je ne passe pas trois heures sous la douche. Mais pour le reste, on faiut comme avant. » « On subit, on constate », ajoute Brigitte.
En revanche, Yannick est prête à faire des efforts financiers afin de soutenir les producteurs locaux. « J’essaie d’acheter français le plus possible. Si je vois que la viande vient d’Espagne, je ne l’achète pas. Tant pis s’il faut payer un peu plus cher. »
Clément Michelot
