Telegraph Road, un hommage à Dire Straits
Qui ne connait pas “Telegraph Road”, la chanson du groupe de rock britannique Dire Straits, écrite par Mark Knopfler. C’était le morceau d’ouverture de l’album Love over Gold. Elle est devenue l’une des chansons les plus appréciées du groupe.
Samedi 24 février, au complexe culturel Robert-Henry, devant une salle comble et un public conquis, six musiciens ont replongé le public quelques années en arrière. Dire Straits est considéré comme l’un des plus grands groupes rock des années 80. “Telegraph Road” est souvent considéré comme un chef-d’œuvre de la musique rock.
Depuis 2015, Telegraph Road Tribute a donné des concerts partout en France, Des morceaux les plus bruts et épurés des premiers albums jusqu’aux titres à la production fine et travaillée de la fin des années 80, en passant par des versions live d’anthologie. Samedi, les spectateurs ont revécu avec Telegraph Road les meilleurs moments blues-rock de la carrière de Dire Straits.
Deux heures de live, des guitares en veux-tu en voilà sur scène, des tubes, rien que des tubes.
Sur scène six musiciens plus talentueux les uns que les autres. Tout d’abord Xavier Robin, aux claviers, qui est à l’origine du groupe, il est le nouveau Alan Clark. Quant à Mick Ravassat, il est à la guitare solo. Ce sont les doigts de Mark Knopfler. Ses mélodies sont particulièrement fines et adaptées à son style de guitares très aériennes, un style blues-country-rock. De plus, le son de ses guitares est très reconnaissable grâce à sa technique de jeu en cordes pincées. Pour Hubert Boulogne, c’est le chant et la guitare rythmique, et également la voix de Mark Knopfler. Nicolas Thouroude est John Illsley. Bassiste et également chanteur depuis une trentaine d’années, il écume les scènes de toutes tailles pour divers artistes, comme tous ses copains sur scène. Pierre d’Angelo est saxophoniste, également au clavier additionnel et aux percussions. Il est premier prix de Saxophone. Puis vient le batteur Greg Baudrier qui remplace sans coup férir Pick Withers du groupe mythique. Arrivé sur scène, dans un tonnerre d’applaudissement, il débute par “Once upon a time in the West” et enchaîne sur “Down to the waterline”. Après la présentation du groupe et de l’équipe technique, Telegraph Road – Tribute Dire Straits et ses six musiciens ont enchaîné les titres les plus mythiques du groupe avec en apothéose “Telegraph Road”. Les interprétations vocales ont revêtu une importance particulière, où la voix distinctive de Mark Knopfler est essentielle. Le chanteur du groupe de reprise est capable de capturer le style de chant unique de Knopfler et de l’adapter en fonction de chaque chanson. De plus, le groupe se distingue par sa présence scénique impressionnante, captivant le public grâce à une communication dynamique, une énergie positive sur scène et une mise en scène visuelle percutante. Les solos de guitare de Mick Ravassat ont ravivé la mémoire de Mark Knopfler.
Sous les projecteurs, les hommes ne sont pas les mêmes, mais ils ont respecté à la note près, comme pour raviver une flamme prête à embraser une seconde jeunesse. Une énergie communicative, avec des riffs magistraux qui ont fait la réputation de Dire Straits. On apprécie d’autant plus l’interprétation de “Sultans of Swing” ou “Telegraph Road”. Le groupe, ovationné est revenu sur scène pour finir en apothéose avec “Calling Elvis” et “Heavy fuel”.
Les spectateurs présents ont pu revivre les meilleurs moments blues-rock de la carrière de Dire Straits. Un vrai bonheur.