Le musée des métiers ruraux d’Hubert Martin
Patrimoine. A Arc-en-Barrois, c’est dans un musée à ciel ouvert qu’Hubert Martin évolue tous les jours, les outils souvent très anciens sont accrochés aux murs qui clôturent sa cour ou sur le sol où on retrouve tout un matériel agraire dont des pièces souvent très anciennes.
Plus connu sous le surnom familier du “P’tit Jules”, Hubert Martin collectionne, depuis une trentaine d’années, les outils qu’utilisaient l’agriculteur, le vigneron, le maréchal-ferrant, le bûcheron ou le tonnelier, les plus courants comme les plus rares. Toutes les activités du monde rural du début et milieu du siècle dernier sont là, entretenus et exposés par catégories.
Dans son entourage, on ne se débarrasse de rien sans d’abord lui avoir proposé. Au fil des rencontres, des conversations et des promenades, Hubert Martin a réuni un nombre impressionnant d’outils difficile à trouver aujourd’hui. La herse en bois avec des dents en fer forgé est très ancienne tout comme la petite araire à un soc, les scies de scieurs de long, le semoir, le piège à loup et les innombrables outils destinés à la culture et au jardin.
Les rallyes de camping-cars ou de voitures ont souvent fait étape au musée en plein air d’Hubert Martin, les enfants des écoles y sont passés à plusieurs reprises à la découverte des outils de leurs aïeux.
Les outils sont exposés à la vue de tous, il faut juste franchir le porche et le “P’tit Jules” se fait un plaisir de faire visiter son petit musée et de donner les explications qui correspondent à chaque outils, il suffit de le lui demander.
Le petit monde de Marie-Thérèse
Marie-Thérèse Martin veille d’un œil discret, elle connaît les outils aussi bien que son mari mais ce sont les repassoirs anciens ou fers à repasser qui meublent son petit musée à elle.
Ils sont souvent lourds, plusieurs kilos, en fonte, avec un compartiment pouvant contenir des braises ou des pierres chaudes, d’autres un peu plus légers pour la dentelle, le tuyauté et le gaufré, un fer à bascule dont l’utilisation reste un mystère et des petits fers pour fillettes, réplique parfaite des grands qui lui rappellent beaucoup de souvenirs.
De notre correspondante Chantal Jacquet