Marmara Spikeligue : le duel entre Chaumont et Tourcoing très attendu
Le Chaumont VB 52 Haute-Marne joue gros, vendredi 23 février, du côté de Tourcoing, avec en ligne de mire la défense de sa place de leader du championnat. Un tournant de cette saison régulière que les Cévébistes aimeraient négocier sans dégâts majeurs.
La confrontation directe qui s’annonce, vendredi 23 février, entre Tourcoing et le Chaumont VB 52 Haute-Marne, pour le compte de la 22e journée, pourrait avoir de grosses conséquences pour la fin de saison régulière. En évitant de revenir d’Orchies bredouille, le leader cévébiste ferait une bonne opération dans l’optique de la conservation de son trône. Dans le cas contraire, les cartes pourraient être redistribuées. Tout d’horizon en cinq points sur la forme du moment et l’historique entre les deux formations.
Une dynamique quasi similaire
Si les Chaumontais ont réalisé une phase aller assez exceptionnel, avec 34 points récoltés en treize journées, les Tourquennois, eux, n’ont pas été en reste durant cette même période, avec dix victoires et 27 points obtenus. Depuis le début des matches retour en janvier, le niveau comptable s’est stabilisé entre les deux équipes, avec toujours un léger avantage au CVB 52 qui a capitalisé seize points contre quinze pour les Nordistes. Même sur les trois matches de février, les hommes de Silvano Prandi restent en avance sur leurs dauphins, avec six points récoltés contre cinq.
Le CVB performant à l’extérieur
En s’inclinant à Toulouse assez sèchement en trois sets, les Cévébistes ne restent pas sur une performance encourageante lors de leur dernière sortie. Néanmoins, ce revers reste le seul enregistré par le CVB 52 loin de ses bases depuis le début de saison. Comparativement, les performances de Tourcoing à domicile restent, elles aussi, convaincantes, même si les Nordistes, eux, affichent deux défaites à la maison lors de cet exercice : face à Nice (1-3) et Paris (2-3).
Un effectif au rendez-vous
Contrairement à des Chaumontais qui ont été plutôt épargnés par les blessures depuis la reprise de la compétition, les Tourquennois, eux, ont parfois dû évoluer avec quelques absences, dont celle longue durée du Canadien Ryley Barnes. Vendredi, les deux équipes se présenteront avec la totalité de leurs forces vives, à l’image d’un Daniel McDonnell, économisé depuis le début du mois par le staff chaumontais, mais bien revenu, comme l’a indiqué sa performance face à Sète, samedi dernier. Côté CVB 52, Julien Lecat, peu utilisé, devrait de nouveau être absent afin de soigner une douleur au genou qui l’a déjà privé du match face à Sète, mais sans gravité.
Des caméras parfois impressionnantes
Pour ce duel attendu, les caméras de BeIN Sports seront présentes. Un contexte qui n’a que peu d’influence sur les résultats des Chaumontais et des Tourquennois à en juger par leurs résultats obtenus cette saison dans cette situation. Avec 50 % de réussite de part et d’autre du filet, le CVB 52, deux fois télévisé, a gagné une fois (à Tours 3-0) et perdu une fois (à Toulouse 3-0). De son côté, Tourcoing, sur ses quatre prestations enregistrées sur la chaîne qatarie, à gagné deux fois (face à Nantes 3-2 et à Poitiers 3-0) et perdu deux fois (à Toulouse 3-0 et à Montpellier 3-0).
Historiquement, le CVB mène la danse
Les Chaumontais ne s’en sortent habituellement jamais trop mal face à Tourcoing. Dans son histoire, le CVB 52 a affronté à 26 reprises le club nordiste pour 17 victoires. La première fois était même un match de quart de finale de coupe de France à Jean-Masson, le 12 avril 2011, qui avait fait grand bruit, puisque le pensionnaire de Ligue B avait éliminé celui de Ligue A (3-2), pour s’offrir une finale dans le “Final four” de la compétition à Paris.
Pour être encore plus précis, les Haut-Marnais ont joué à onze reprises dans la salle tourquennoise pour cinq succès seulement. Mais lors des six autres duels, les Cévébistes se sont inclinés à cinq reprises au “tie-break”.
Des statistiques globalement encourageantes pour le CVB 52, même si celui-ci conserve l’un de ses pires souvenirs face aux Nordistes, avec la finale de la coupe de France 2018 perdu au cinquième set (encore une fois), après avoir mené deux manches à zéro.
Laurent Génin
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