S’adapter et collaborer pour soutenir la restauration
Formation. En relation très régulière avec les restaurants du Pays de Langres mais aussi plus lointains, la section hôtelière a organisé avec le Greta une réunion à laquelle ont pris part une dizaine de professionnels pour évoquer les évolutions de formation attendues sur le terrain.
De l’alternance, du contrat de professionnalisation mais aussi une offre de formation pour faire monter en compétence les salariés déjà en poste, les propositions qui ont émergé de la réunion organisée lundi 12 février à la section hôtelière du lycée polyvalent Denis-Diderot, ont été très diverses. Impulsée par le Greta et l’établissement en présence de restaurateurs mais aussi d’agents de France travail, cette rencontre a permis à chacun de s’exprimer sur le sujet des formations initiales ou complémentaires.
Après un temps d’accueil effectué par Claude Cousin, proviseur de l’établissement langrois, les participants à la réunion se sont réunis dans une salle et ont eu droit à une présentation des axes de formation que souhaite mettre en place le Greta et qui trouveraient toute leur place au sein du lycée Diderot. Directeur délégué aux formations technologiques et professionnels au sein du lycée, Jean-Yves Le Roc’h a souligné que l’objectif de la section hôtelière mais aussi du Greta était d’être à l’écoute des employeurs et de leurs besoins.
« La restauration est un métier de choix et pas forcément plus difficile que d’autres dès lors que l’on sait où l’on met les pieds », a ainsi expliqué l’un des restaurateurs présents lorsque la problématique du recrutement s’est invitée dans le débat. Une discussion qui a permis de mettre en lumière les FCIL (Formations complémentaires d’initiatives locales) qui pourraient donner l’opportunité aux salariés du secteur de se perfectionner et d’acquérir de nouvelles pratiques culinaires tout en faisant d’eux des collaborateurs ambassadeurs du territoire.
Une proposition qui a trouvé un écho positif dans l’esprit des restaurateurs même si prosaïquement ceux-ci ont aussi mis en avant la difficulté à organiser des cycles de formation pour leurs salariés alors même que la main d’oeuvre se fait rare. Pour autant, cette réunion a permis de creuser le sujet de l’évolution nécessaire des formations que ce soit dans leur contenu ou leur organisations.
P. G.