Catalogue d’enseignements : ça bouge dans les lycées bragards 

Les trois lycées de Saint-Dizier ont ouvert leurs portes, samedi 17 février. L’occasion de faire le point avec eux sur leur offre pédagogique qui ne cesse de s’étoffer et d’attirer des jeunes au fil des années. 

Neuf heures. Dans les cours des établissements scolaires, élèves et membres des équipes pédagogiques attendent patiemment l’arrivée des potentiels futurs inscrits de la rentrée 2024-2025. Car, en ce samedi 17 février, les lycées Blaise-Pascal, Saint-Exupéry et l’Estic, organisent leurs traditionnelles portes ouvertes.

Une simulation d’usine 4.0 

Un événement idéal pour promouvoir les nouveautés en matière d’équipement ou d’activités pédagogiques. Ce n’est d’ailleurs pas ce qu’il manque. Au lycée Blaise-Pascal, après avoir ouvert un fablab l’année dernière, dont le bilan se révèle satisfaisant, l’établissement travaille activement sur la mise en place d’un technopole. Une sorte de simulateur de vie en entreprises. « C’est orienté sur l’usine 4.0 afin de développer de nouvelles compétences en termes de réseau de communication sur différents systèmes », détaille un professeur. Divisé en plusieurs espaces liés à des disciplines et métiers bien précis, le technopole devrait permettre aux apprenants de se familiariser avec le fonctionnement de ses usines nouvelle génération. Si pour l’heure, seules l’analyse vibratoire, la métrologie et la mécanique composent ce technopole, d’autres équipements devraient s’ajouter l’année prochaine. « On envisage aussi de créer des partenariats avec des entreprises locales, afin de faire des échanges de compétences », complète l’un des professeurs. 

Pour ce qui est du lycée Saint-Exupéry et de l’Estic, diverses sections et options ont vu le jour au cours de l’année scolaire 2023-2024. Dans le premier cité, deux classes engagées ont été créées. « L’idée est de développer l’engagement avec un fil conducteur, cette année, autour des valeurs du sport, de l’olympisme », explique Cédric Chotard. « Le bilan est plutôt positif. Ce sera sûrement renouvelé l’année prochaine » Dans le second, c’est l’option langage des signes français qui a été proposée aux élèves de seconde et ASSP (Accompagnement, soins et services à la personne). À ce jour, elle réunit une dizaine de jeunes et pourrait bien en concerner d’autres puisque l’Estic souhaite, à l’avenir, l’étendre aux premières et terminales. 

Un regain d’attrait pour la filière professionnelle

Ces journées portes ouvertes ont aussi permis de dresser un constat : les filières professionnelles se portent bien. « Nos secondes sont complètes. Ce qui n’était pas le cas l’année précédente », note Catherine Kos, proviseur au lycée Blaise-Pascal. Même constat pour le lycée Saint-Exupéry qui observe aussi un intérêt grandissant pour l’apprentissage. « En trois ans, on est passé de 0 à 49 apprentis, tous modes d’apprentissages confondus », chiffre Cédric Chotard, projetant la création d’une nouvelle licence en vente et commerce. 

Enfin, l’Unité de formation en apprentissage de l’Estic, ouverte cette année, a réuni huit apprentis dans deux BTS : Support à l’action managériale et Gestion de la PME. « On a de plus en plus de demandes de la part des jeunes », constate André Lopez, proviseur du lycée. Pas de doute, le dynamisme éducatif dans l’enseignement secondaire est bien là ! 

Dominique Lemoine