Nicolas Lacroix tacle la préfecture
Contrarié par le rappel au code de l’environnement adressé par le ministre Christophe Béchu – et donc l’État -, Nicolas Lacroix met sur la place publique une contrariété rencontrée avec les services de la préfecture.
« L’État nous a demandé d’installer des défibrillateurs sur les bâtiments publics et l’idée n’est pas de les cacher. J’ai sollicité des aides financières à la préfecture puisque c’est possible dans le cadre de la DETR. On me demande si j’ai fait une déclaration préalable puisque les défibrillateurs vont se trouver sur les façades et que cela va les modifier ! On me répond : Vous touchez aux façades, vous n’avez pas fait de déclaration préalable, vous n’aurez pas d’aides… »
La décision de Nicolas Lacroix – en tant que président de la Communauté de communes Meuse Rognon cette fois – est prise : il ne compte pas faire de demande de déclaration de travaux et choisit ainsi de se priver d’aides. « Après, qu’est ce qui nous attend : qu’on nous demande de changer la couleur des défibrillateurs parce qu’ils ne vont pas avec la façade ? Ou qu’on arrête de les faire clignoter ? » Et de conclure par une phrase empruntée aux agriculteurs : « Non, mais on marche sur la tête ».