Dans une semaine, Révéler quoi ?
VIE MUNICIPALE. Le maire de Saint-Dizier Quentin Brière a donné rendez-vous aux Bragards dans une semaine. Lundi 19 février à 19 h, il a promis des annonces sur le projet « Révéler Saint-Dizier ».
Le suspense est à son comble. Dans une semaine tout pile, Quentin Brière doit dévoiler – révéler, serait-on tenté d’écrire – les projets de l’opération « Révéler Saint-Dizier ». C’est en tout cas l’objet de l’invitation que le premier magistrat a lancé à l’ensemble des Bragards, lors de sa cérémonie des vœux, le 8 janvier dernier. Une invitation rappelée sur plusieurs encarts publicitaires, aux quatre coins de la ville : Rendez-vous le 19 février à 19 h au Fuseaux. « Cette présentation (d’environ 1 h, ndlr) abordera les sujets d’aménagement public, comme celui du Cœur Gambetta, de logements, d’équipements, de commerces ou de services », liste le maire sur sa page Facebook.
Le premier magistrat a fait du teasing sur l’évènement, évoquant la boucle sportive et le parcours du combattant au Deauville, mais il s’agit de deux éléments déjà annoncés lors de ses vœux.
Saint-Dizier 2020 bis
Mais alors, que va-il révéler exactement ? Impossible de tirer les vers du nez du premier intéressé. Et les consignes de ne surtout rien dire semblent avoir été respectées par ses adjoints et ses équipes. Les visites de la ville effectuées, à plusieurs reprises, notamment par des entrepreneurs, ont-elles porté leur fruit ? Est-ce le réseau du maire de Saint-Dizier, que l’on a aussi vu lors de la journée Culte !, qui lui a permis de rencontrer les bons promoteurs ? Depuis son élection en juin 2020, on entend parler de l’AMO (assistant à maitrise d’ouvrage), de cabinets de conseils et d’investisseurs. Où en est-on ?
Révéler Saint-Dizier, pour rappel, c’est un une sorte de Saint-Dizier 2020 bis, mixé à l’opération Cœur de ville. C’est une quinzaine de lieux, propriétés de la Ville, promis à un avenir : ils sont soit à l’abandon (maison Napoléon, maison Cavalier, chapelle de l’ancien hôpital, ex-Assomption, ancien France Telecom, « maison blanche », ancien Abap dit « les Ursulines », et ex-ateliers municipaux), soit bientôt disponibles (le musée quand il s’installera dans le château de la sous-préfecture), soit en cours de mutation (l’ancien EDF pour l’OPH), soit déjà réaménagés (Muse dans Aragon, l’Écluse). Et puis, il y a les inclassables que sont le rooftop de la tour Miko, la voyotte du Petit Paris, et l’esplanade des petites halles.
Difficile d’imaginer que chaque lieu ait trouvé investisseur à sa porte. D’autant que, « l’idée serait de ce concentrer sur le cœur de ville », nous glisse la Ville. Également appelé Cœur Gambetta, soit l’emprise foncière de l’ex Doctrine et l’ex-Assomption, entre les Halles et la place Emile-Mauguet. Là même où la ville promettait de « l’urbanisme temporaire » pour l’été 2023, afin de rouvrir l’espace au public. ll est temps d’avoir du concret.
N. F.