Trophées de l’agriculture : un coup de projecteur bienvenu sur ceux qui nous nourrissent

Les huit lauréats des Trophées de l’agriculture, organisés ce jeudi 25 janvier à Nogent par jhm évènement et la Chambre d’agriculture incarnent, chacun dans leur domaine, les réussites d’une profession qui, hasard du calendrier, exprime depuis quelques jours sa colère, en Haute-Marne comme ailleurs.

Pour la deuxième année consécutive, jhm évènement et la Chambre d’agriculture de la Haute-Marne ont organisé, à l’espace Robert-Henry de Nogent, les Trophées de l’agriculture, ce jeudi 25 janvier. 

Lors de la première édition, c’est le journaliste météo Louis Bodin qui était l’invité d’honneur, le témoin de la manifestation. Ce jeudi, c’est le très convoité – médiatiquement : par les chaînes de télévision et fréquences radio – agriculteur sarthois Etienne Fourmont, particulièrement suivi sur les réseaux sociaux, qui avait fait le déplacement en Haute-Marne, malgré les difficultés de circulation… dues aux barrages. 

« Cette soirée est la vôtre, a rappelé Céline Clément, rédactrice en chef de jhm quotidien, lors de l’accueil des invités. La grogne paysanne qui s’exprime partout, et singulièrement en Haute-Marne, nous rappelle combien il est important de vous soutenir au quotidien ». Cette soirée, « c’est la célébration des réussites de l’agriculture haut-marnaise », soulignait Marc Poulot, président de la Chambre d’agriculture.

Réussites 

Contexte de colère oblige, des messages ont été adressés, depuis la scène, aux membres du personnel politique, aux transformateurs, aux distributeurs. C’était une occasion idéale, devant près de 250 personnes, de rappeler les raisons d’une inquiétude, d’une colère.

Mais il s’est surtout agi, durant cette soirée, de faire connaissance avec ces jeunes qui se lancent dans la reprise d’exploitation, qui utilisent les nouvelles technologies pour réduire leur impact sur l’environnement, qui ont à cœur de montrer leur métier aux enfants comme aux adultes. Egalement avec ces agriculteurs qui créent de la valeur ajoutée. Ou encore avec cette plate-forme qui propose des solutions de main-d’œuvre aux exploitations. 

Mais ce que l’on retiendra surtout, c’est que les lauréats – huit, parmi près de 40 candidats – ont exprimé leur fierté de faire ce métier, « le plus beau du monde » selon Etienne Fourmont, là où ils sont nés ou là où ils ont choisi de vivre, en Haute-Marne. « On revendique de vivre sur notre lieu de travail », devait résumer, au moment de recevoir son prix, Cécile Apert, productrice installée à Isômes. Prochain rendez-vous d’une manifestation désormais bien ancrée dans le paysage haut-marnais : dans deux ans.

L. F.