Nuits de la lecture : le corps parle

Dimanche 21 janvier, la médiathèque a participé aux Nuits de la lecture, dont le thème portait sur le corps.

La lecture était bien sûr possible, Isabelle, la médiathécaire, ayant préparé de nombreux livres traitant de ce corps que parfois on maltraite ou dont on ne prend pas assez soin. Puis, de 16 h à 17 h 30, place à une séance de yoga avec Jean-Paul Ormancey, qui enseigne cet art physique et également spirituel, à Saint-Dizier au centre Léo-Lagrange. Une dizaine de personnes sont venues s’initier.

De 18 h à 19 h 30, une autre expérience corporelle a réuni quasiment le même groupe de personnes autour de la danse, moteur de plaisirs et partages, avec Carole Menigoz-Vazquez, professeur de danse contemporaine. Tous les corps dansent ou peuvent danser mais appréhender les capacités et les limites de chacun permet d’évaluer ce qui peut être investi.

Pendant la séance, les personnes ont expérimenté ensemble et de manière ludique les enjeux cognitifs présents sans qu’ils n’en aient conscience : latéralité, proprioception, capacité, consciente ou inconsciente, du corps, à détecter ses actions, ses mouvements dans l’espace. Elle est à l’œuvre dans l’équilibre du corps. C’est pourquoi nous sommes aptes à nous mouvoir sans penser à ce qui nous entoure, mais également la perception de l’oreille interne, le fonctionnement du muscle… Que nous soyons danseurs passionnés ou danseurs de soirées animées, le plaisir de partager reste le même.

En fait, le corps est le centre du jeu et du mouvement. Ainsi, dans les exercices proposés par Carole sur la chanson « La Macarena », tout le corps et l’esprit sont en accord pour produire un effet agréable autant pour le danseur que pour le spectateur.

L’exercice suivant était d’ordre plus personnel mais également plus classique pour une professeur de danse contemporaine, car il s’agissait de créer et rendre lisible des mouvements représentant des lettres. Le corps devenant stylo en quelque sorte ! Après ces expériences physique et spirituelles au cours des deux ateliers, les participants ont pu revenir aux nourritures terrestres en dégustant une galette.