Les demoiselles de Rochefort au menu du centre chorégraphique

Culture. Après Casse-Noisette en 2023 pour le premier spectacle de l’école, c’est cette fois-ci Les demoiselles de Rochefort qui servira d’oeuvre support aux jeunes danseurs du centre chorégraphique qui viennent de débuter les répétitions.

Trois mois, c’est le temps qu’il reste à la quarantaine de danseurs, enfants, adolescents et adultes, du centre chorégraphique de Langres avant de se produire les 25 et 26 avril sur la scène de la salle Jean-Favre. Une trimestre de répétions et de mise en place pour les artistes qui viennent de débuter le travail spécifique en vue de ce spectacle annuel.

Dirigés par Zoé Wojcik, la professeure et directrice du centre chorégraphique, les danseurs vont pouvoir également s’appuyer sur la présence de deux autres danseurs professionnels avec qui leur enseignante a effectué son cursus de formation. En effet, pour les deux représentations du mois d’avril, Michelle Salvatore et Khevyn Sigismondi vont se glisser dans le costume de deux des personnages principaux de cette « adaptation un peu jazz de ce classique qui m’a beaucoup marqué », explique Zoé Wojcik.

Alterner le classique et le plus moderne

Après avoir danser Casse-noisette, un grand classique de la danse pour son premier spectacle annuel, le centre chorégraphique a cette année opté pour une oeuvre plus moderne. « C’est intéressant de changer de registre et de ne pas se cantonner à du classique », reconnaît Zoé Wojcik, qui comme en 2023, sera sur scène avec ses élèves et dansera « pour avoir un moment de partage artistique avec eux ».

Heureuse de pouvoir compter sur la présence de ses deux camarades de promotion de l’école supérieure de danse Rosella Hightower à Cannes, la fondatrice du centre chorégraphique de Langres confie avoir hâte « de les retrouver d’ici quelques semaines et de travailler avec eux mais aussi la quarantaine d’élèves impliqués dans le projet ».

En attendant de pouvoir présenter le fruit de leur travail au public, les danseurs vont dans les prochaines semaines rentrer petit à petit dans leur rôle. Des répétitions qui, selon le souhait de Zoé Wojcik, allient « travail et bienveillance car c’est l’état d’esprit que je souhaite dans l’école ».

P. G.