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Les producteurs laitiers réclament une juste rémunération

Les producteurs locaux s’adressent plus particulièrement à LACTALIS et SAVENCIA.

Parce que le prix du lait est primordial pour une juste rémunération, le maintien d’ateliers lait dans le département et le renouvellement des générations, la Fédération des producteurs de lait de Haute-Marne (FDPL 52) soutenue par la FDSEA 52 et les JA 52 mène des actions.

A la demande de la Fédération nationale des producteurs de lait (FNPL), des actions ont lieu en Haute-Marne. Le Conseil d’administration de la FDPL 52 a rendu visite lundi 15 janvier aux principales grandes surfaces de Langres, Chaumont et Saint Dizier. Une quinzaine d’enseignes sont ciblées : Leclerc, Intermarché, Lidl et Cora.

La demande est simple : le déréférencement des produits à marque de LACTALIS et SAVENCIA pendant trois jours (du mardi 16 au jeudi 18 janvier). Si les enseignes, ne sortent pas les produits de leurs rayons, ce sont les éleveurs laitiers qui s’en chargent.

A chaque magasin, les représentant de la FDPL 52 ont demandé une rencontre avec les responsables ou directeurs pour expliquer les raisons de l’action et donner la liste des produits à retirer.

Sur fond de négociations commerciales, qui courent jusqu’au 31 janvier 2024, la demande est le respect de la loi Egalim avec la sanctuarisation de la valeur du lait demandée par les organisations de producteurs de LACTALIS et de SAVENCIA. En effet, la demande des producteurs auprès de leurs transformateurs et de la grande distribution est la prise en compte du prix du lait payé aux producteurs avec l’intégration des hausses de coût de production subies.

A la FDPL, on considère que l’élevage laitier haut-marnais va être en danger si les négociations commerciales se termine par un échec de prise en compte des demandes des organisations de producteurs.

Une reconnaissance nécessaire

Pour les participants à cette action, LACTALIS et SAVENCIA brillent de nouveau par leur mauvaise volonté de ne pas appliquer les formules de prix alors que la loi Egalim rend non négociables la prise en compte de la MPA. En imposant un prix en janvier 2024, cela démontre à leur sens la mauvaise foi de ces deux industriels privés.

« Qu’attendent nos industriels laitiers pour avoir la reconnaissance auprès de leurs fournisseurs de lait », questionnent-ils.

La France vient de passer en-dessous les 23 milliards de litres de lait produits et une baisse de – 2,5 % sur un an. « Nous avons besoin de signaux positifs et durables pour inverser une tendance. Vider nos territoires sera de la responsabilité commune de nos transformateurs, distributeurs et gouvernement », martèlent-ils en conclusion.

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