Trail de la galette : peu de public mais très actif
La seconde édition du Trail de la galette a eu lieu le dimanche 14 janvier. 300 coureurs ont pris le départ. Si le public était peu présent, il était toutefois très actif.
Dimanche 14 janvier, s’est déroulée la seconde édition du Trail de la galette. C’est la première organisation de 2024 pour l’ECAC triathlon. La veille de l’événement sportif, ils étaient 225 aficionados de la course à pied et de la marche à s’être inscrits à un des parcours proposés : 7,5 km de course ou de marche et 15 km de course. Au final, c’est pas moins de 300 coureurs qui étaient au départ de la course par – 6°C.
Pour éviter les pépins physiques et se réchauffer un peu, les coureurs se sont échauffés en amont de l’épreuve en effectuant des allers-retours dans la rue Blaise Pascal. Avant de rejoindre la ligne de départ, certains coureurs ont pris le traditionnel selfie avec les amis ou la famille. A quelques minutes du début de l’épreuve, une participante a martelé : « Le principal est de participer ». Une manière de se rassurer ou de rassurer les camarades ? Seule la concernée le sait.
Vers 9 h, les 300 inscrits ont lâché les chevaux. Moins d’une dizaine de spectateurs étaient présents lors du départ. Perdu dans la masse, un coureur a crié : « Allez les camarades comme à l’Urban Trail ». Un de ses confrères a hurlé dès les premiers mètres de course : « Ça va trop vite pour moi. Ralentissez ». Une phrase a provoqué des rires au sein du peloton et des spectateurs.
Des proches d’athlètes sur le bord du parcours du Trail de la galette
Courageux ou simplement fous, les participants ont pu compter sur le soutien des courageux spectateurs présents aux deux points principaux. Rester statique n’est jamais bon pour vaincre le froid. Pour se réchauffer, une mère apprend à son fils les exercices d’entraînement à la course à pied sur le bord du parcours en attendant l’arrivée des premiers coureurs.
Parmi les habitants venus encourager les coureurs, se trouve Frédéric. « Malgré les températures glaciales, je suis venu soutenir ma femme qui reprend la course à pied après un an d’arrêt. Je pense que les jambes vont piquer ». Coureuse depuis plusieurs années, Nelly est venue soutenir son fils Simon et son gendre Greg. « Je leur donne la chaleur que la météo ne leur donne pas ». Enceinte, Marina est venue soutenir ses copines. « Lorsque la fatigue commence à se faire sentir, des mots d’encouragement de proches ou d’inconnus leur donnent un peu d’énergie », indique-t-elle.
Blessé au genou, Dominique n’a pas pu prendre le départ du Trail de la galette avec sa femme, mais il est venu la soutenir. « Hier soir, j’ai dit à mon épouse que j’allais venir la soutenir. Elle m’a répondu : Ne viens pas. Tu vas attraper au froid. Je suis quand même venu. Etant coureur depuis quelques années, je connais les effets bénéfiques des applaudissements ou des encouragements sur un sportif ». Il concède néanmoins qu’il a ressenti une certaine frustration de ne pas avoir pu s’aligner au départ.