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Un ambassadeur de Chine était déjà venu à Colombey, en 2014. (Archives de Jhm quotidien).

L’ambassadeur de Chine à Colombey le 27 janvier

Un ambassadeur de Chine était déjà venu à Colombey, en 2014. (Archives de Jhm quotidien).
Un ambassadeur de Chine était déjà venu à Colombey, en 2014. (Archives de Jhm quotidien).

Lu Shaye est né l’année même de l’établissement de relations diplomatiques entre la France et la Chine. L’ambassadeur de la République populaire à Paris viendra en Haute-Marne commémorer le 60e anniversaire d’un acte diplomatique très important. 

Le 27 janvier 1964, la République française, sous l’impulsion de son président, Charles de Gaulle, et la République populaire de Chine annonçaient l’établissement de relations diplomatiques entre les deux nations. Dans le contexte de Guerre froide entre deux blocs, occidental d’un côté, communiste de l’autre, cet acte a eu un grand retentissement. Pour Charles de Gaulle, il ne s’agissait que d’entretenir avec la Chine un rapport sur le « plan normal, autrement dit diplomatique ». Mais l’annonce allait provoquer la colère des Etats-Unis d’Amérique. Pour ce ce geste fort, la République populaire garde, 60 ans après, une indéfectible reconnaissance. Ce fut « une explosion nucléaire diplomatique », estime, aujourd’hui, l’ambassadeur de Chine en France, Lu Shaye.

Coïncidence : le diplomate chinois est lui-même né en 1964. Il viendra officiellement samedi 27 janvier 2024, à Colombey, pour commémorer le soixantième anniversaire des relations officielles entre les deux pays. Dépôts de gerbes au cimetière et au pied de la Croix de Lorraine, rendez-vous à l’amphithéâtre du Mémorial : c’est dans la matinée que l’évènement aura lieu.

Déjà en 2013 et 2014

Ce n’est pas la première fois qu’un ambassadeur de Chine vient à Colombey. C’était déjà le cas le 16 janvier 2014, et auparavant le 28 janvier 2013. Accompagné notamment de Jean-Pierre Chevènement, alors vice-président du groupe France-Chine au Sénat, Kong Quan avait en particulier visité la Boisserie et rencontré des élèves haut-marnais, saluant en Charles de Gaulle un « visionnaire ». « Mon grand-père a été le premier chef occidental à reconnaître la Chine », rappelait à cette occasion Yves de Gaulle. 

L. F. 

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