Les températures sous 0°C, ça secoue l’organisme
La météo a un impact sur notre organisme. Surtout quand elle verse un peu dans l’excès. C’est le cas ces jours-ci : si les températures sont tout simplement celles de l’hiver, en étant en-dessous de 0°C, elles peuvent être néfastes.
C’est la préfecture de police qui le fait savoir : comme la canicule, le grand froid peut menacer la santé.
Sans compter, poursuit-elle, les effets collatéraux de cette météo hivernale prononcée. Nous sommes en effet susceptibles d’être dans des situations inattendues plus souvent que d’ordinaire : les transports sont complexifiés, comme les réseaux de fluides ou de communication, peuvent se retrouver embouteillés.
Avec l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes), le ministère de la Santé a confectionné une plaquette qui explique pourquoi notre organisme peut se retrouver à la peine pendant une vague de grand froid.
Des températures « extrêmes » égalent ainsi plus d’efforts physiques à fournir, et à notre insu. Tandis que, bien fichu et bien intentionné, notre cœur se met à palpiter plus vite pour maintenir la température de notre propre corps.
Pas de vertu défensive à l’alcool
Si l’on entend mettre le nez dehors, il est recommandé de bien protéger ses extrémités : tête, cou, mains et pieds. C’est par ici et par là tout à la fois que la chaleur du corps s’échappe. Comme il est utile de couvrir son nez et sa bouche, histoire d’éviter de respirer l’air froid. Et d’éviter la consommation d’alcool qui, non et non, n’a pas la vertu de nous réchauffer.
Inégalité entre nous
Nous ne sommes pas égaux pour résister à des températures basses, l’assurance maladie le rappelle de son côté. Les personnes les plus exposées à leurs dommages sont celles qui sont âgées, les nouveau-nés et les nourrissons – surtout qu’ils ne peuvent pas dire qu’ils souffrent du froid. Pareillement, les personnes à mobilité réduite, donc empêchées de se mouvoir, sont également exposées aux dangers liés au froid. Enfin, les personnes qui souffrent d’affections chroniques -cardiovasculaires, respiratoires, mais aussi endocriniennes (diabète, hypothyroïdie) dont le corps lutte plus difficilement – sont plus « à risques ».
En Haute-Marne, la préfecture a renforcé ses dispositifs d’hébergement des personnes sans domicile fice.
Fabienne Ausserre
f.ausserre@jhm.fr