Jeux olympiques : la Ville en boucle sur la promotion du sport
Enthousiasmée par les Jeux olympiques 2024, la municipalité ne lésine pas sur les moyens pour promouvoir le sport en terre bragarde. Preuve en est, encore aujourd’hui, avec la création prochaine d’une boucle sportive ceinturant le centre-ville.
Comme un disque rayé, la Mairie ne cesse de redoubler d’allusions à l’évènement qui marquera la France en 2024 : les Jeux Olympiques de Paris. D’autant plus qu’après avoir fait des pieds et des mains pour en être, elle a réussi à obtenir le passage de la flamme vendredi 28 juin. Ce jour-là, elle en profitera d’ailleurs pour inaugurer un parcours sportif visant à encourager les plus jeunes à faire du sport. « Ils sont en moins bonne santé. Il faut que l’équipement soit à côté d’eux donc on a fait une boucle », explique le maire Quentin Brière.
D’une longueur de 7,5 kilomètres, la « boucle sportive », accessible à tous, suivra et reliera entre eux, la Marne et le canal entre Champagne et Bourgogne. Soit la piste cyclable et de promenade déjà existante. « Elle est praticable aujourd’hui, mais il faut qu’on fasse encore plus de choses », observe l’édile.
Pour cela, dans un premier temps, des balises seront installées tous les 100 mètres, auxquelles s’ajouteront d’autres panneaux, informant des exercices à réaliser ou indiquant les points d’intérêts. Parmi eux, le parc du Jard ou encore celui du Deauville. Déjà bien aménagé, entre le pumptrack et autres équipements sportifs, ce dernier devrait être doté d’un box connecté dans lequel il sera possible, par l’intermédiaire d’une application, de louer du matériel sportif. Là-bas, un parcours du combattant, à destination des 12-16 ans si ce n’est plus, sortira également de terre.
Du sport, mais pas seulement
« Elle ne sera pas que sportive », précise Quentin Brière. À certains endroits, une autre signalétique sera aussi installée pour permettre de découvrir l’histoire de Saint-Dizier. « On réexpliquera la batellerie, la Marne, qu’est-ce qu’il y avait comme métiers autour de ça. » À noter que pour le confort des usagers de la boucle, 60 arbres seront plantés le long des quais Robespierre et Camille-Desmoulins, après une concertation avec les riverains.
Coût total des travaux : 900 000 euros, cofinancés avec une subvention de l’Agence nationale du sport (le montant est encore en discussion). « C’est pour cette année », précise la Ville envisageant déjà d’investir davantage dans cette boucle avec notamment comme projet de recréer des accès dans l’ancien camping en contrebas de la rue Paul-Bert ou encore « mutualiser des équipements sportifs de la nouvelle école du Clos-Mortier avec ceux de la boucle ».
Dominique Lemoine
Se baigner dans la Marne ? En théorie non, mais en pratique pourquoi pas…
« On peut y courir, y marcher, y rouler, il faut aussi qu’on puisse y nager et s’y reposer », envisage le maire Quentin Brière, en évoquant la boucle sportive de 7,5 km. C’est pourquoi pas moins de treize accès à la Marne et au canal entre Champagne et Bourgogne seront créés. Des assises sur lesquelles riverains et touristes pourront s’installer et « contempler » la vue. Si certaines zones seront dédiées à la pêche, d’autres seront consacrées à la baignade.
« On ne peut pas l’organiser, donc on va simplement sécuriser. Dans les endroits où on a constaté que les Bragards se baignaient, on va faciliter l’accès à la Marne, par des escaliers ou des petits chemins. » Mais en raison d’une règlementation jugée trop contraignante, la sécurisation – si on peut l’appeler ainsi – s’arrêtera là. La baignade ne sera ni autorisée ni interdite. À défaut d’avoir des indications claires de la mairie, ce sera donc aux futurs baigneurs de trancher sur ce paradoxe…