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Labellisée “Village d’Avenir”, Ancerville voit plus grand

Le maire a reçu la nouvelle avec grande satisfaction.

POLITIQUE. Comme 40 villages haut-marnais, Ancerville vient de se voir décerner le label “Village d’avenir”. Un dispositif national visant à accompagner le développement des communes de moins de 3 500 habitants. 

Le maire, Jean-Louis Canova, vient de recevoir la nouvelle émanant de la préfecture avec une grande satisfaction : la municipalité a obtenu le label “Village d’Avenir”, avec 45 autres communes meusiennes, situées essentiellement au nord du département. Le programme, amorcé dans le cadre du plan France Ruralités et piloté par l’Agence Nationale de la Cohésion des Territoires (ANCT), a pour objectif d’accompagner les communes rurales de moins de 3 500 habitants dans leur développement. Des chefs de projets nommés par l’Etat (deux pour la Meuse) aideront concrètement les collectivités à faire émerger un projet, à trouver les financements et à le porter jusqu’à sa réalisation finale.

Habitat, patrimoine et services

Entre autres thématiques, Ancerville avait choisi “Habitat/logement/rénovation du bâti dégradé”, “Patrimoine et cadre de vie (rénovation, réhabilitation, valorisation touristique)”, “Services et commerces de proximité”. Chaque projet devait décrire les objectifs, les enjeux et le calendrier prévu.

Le premier projet présenté par la commune porte sur la rénovation de bâtiments communaux (l’ancien logement et bureau de post, l’ancienne trésorerie, les maisons de la rue Paquet) avec pour objectifs de valoriser le centre bourg et augmenter l’offre de logements, dans le but d’augmenter la population et de maintenir les services, notamment l’école.

Le second concerne la restructuration de l’ancienne école de Güe pour y installer les activités de l’association locale ADMR/Accueil de jour/SSIAD, l’objectif étant de libérer de l’espace pour l’extension de la maison de santé intercommunale, avec l’enjeu, crucial, d’accroître l’offre de soins sur le territoire.

La troisième suggestion porte sur la mise en place d’un réseau de chaleur avec chaufferie bois, dont l’objectif serait de chauffer les bâtiments publics et les habitations incluses dans le tracé du réseau, dans le but de maîtriser les coûts de l’énergie, tout en valorisant la filière bois locale.

Le quatrième projet implique l’installation d’un adoucisseur d’eau au château d’eau, dont la finalité serait de rendre l’eau distribuée aux habitants moins calcaire, ce qui aurait des effets positifs sur la santé et les équipements ménagers.

La dernière demande concerne la construction d’une salle de gym, pour accroître l’offre d’accueil pour les associations locales, permettant de développer l’activité sportive avec la possibilité d’accéder à des compétitions de haut niveau.

Un seul de ces projets sera retenu. Lequel ? Réponse dans quelques semaines. Les paris sont ouverts.

De notre correspondante Catherine Millot

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