Les réseaux sociaux face aux gendarmes
Les réseaux sociaux mènent la vie dure aux gendarmes. En Haute-Marne, il existe trois ou quatres groupes de discussions qui informent les automobilistes en disant où ils sont positionnés.
Il y a vingt ans, lorsque les premiers radars sortaient de l’usine, internet n’existait que depuis un peu moins de deux décennies. Les réseaux sociaux n’étaient pas là. A cette époque, ce qui faisait office de lien social, c’ étaient les comptoirs de cafés de villages. Les informations se diffusaient moins rapidement. Les habitants se transmettaient l’emplacement des contrôles de police et des radars.
Deux époques, mêmes réflexes
Aujourd’hui, les réflexes sont les mêmes. Seuls les canaux de communication sont différents. Au niveau national, l’application Waze rend la vie dure aux forces de l’ordre. Mais au niveau local, ils ne sont pas en reste. Sur Facebook, rien qu’en Haute-Marne, il existe trois ou quatres groupes de discussions qui informent les automobilistes en temps réel en indiquant où sont potentiellement positionnés les gendarmes comme ZAR Chaumont et Alentours (zone à risque). « Dès que nous sommes sur place, nous sommes répérés par un automobiliste. L’information se transmet à vitesse grand v. Cela nous demande de la réactivité », ne cache pas un gendarme.
C. G.