Bars, restos, salons de thé… Point de situation à Saint-Dizier
Économie. A Saint-Dizier, le nombre de bars, restaurants et salons de thé en activité sur la ville est sensiblement le même qu’un an plus tôt. Qu’en sera-t-il en 2024 ? Plus d’une dizaine d’établissements sont en vente, pour diverses raisons. Tour d’horizon.
Bars, restaurants, salons de thé… Il en existe 76 en activité à Saint-Dizier et à Bettancourt-la-Ferrée (lire ci-dessous). Soit près d’un établissement pour 310 habitants, ce qui se situe aux alentours de la moyenne nationale de 1 pour 319 (d’après les derniers chiffres de l’Insee en 2021, post-Covid, sur le nombre d’établissements du même type).
« Il y a toujours des périodes plus creuses, mais on tourne vraiment bien. Quand il y a des évènements, ça amène plus de monde et donc plus de consommateurs. Je me souviens l’été, les vendredi soir avec la terrasse encore pleine à 23 h », confie un serveur basé en centre-ville. Mi-octobre, les professionnels de la rue de la Victoire exprimaient leur même satisfaction, liée en plus à la piétonisation temporaire de leur rue. Preuve que, l’activité est là.
Turnover
Malgré tout, de nombreux bars et restaurants de la cité bragarde sont à vendre ou à louer : on en recense une quinzaine. On retrouve logiquement des établissements qui ont récemment été clôturés comme le Green’s café place Emile-Mauguet ou le bar de La Licorne (ex-La Noue) avenue de la République. Les dossiers sont gérés par des agences immobilières du territoire. Dans un registre différent, il y a le Porto Grill. La brasserie – classée deuxième sur la plateforme Tripadvisor – est actuellement fermée. Sur la devanture, une affiche indique explicitement la situation : « A louer ».
Mais la très grande majorité des annonces se trouve sur le site leboncoin.fr. Point commun ? Tous sont actuellement en activité. Il y en a dix au total, un panel de ce que l’on trouve à Saint-Dizier : des bars, des restaurants, un salon de thé, un établissement de nuit… On passe du « restaurant de bonne réputation offrant une surface totale de plus de 450 m², un service en salle de 150 couverts ainsi que 50 places en terrasse » à 395 000 € (ou 5 500 € HT par mois), à « belle affaire de restauration rapide, en activité depuis 2004 = clientèle fidèle, entièrement équipé, prêt à travailler », pour 128 500 €.
Problèmes de santé, départs à la retraite imminent ou prochain (pour au moins trois d’entre eux), reconversion, ou tout simplement lassitude, les motifs sont très variés. Avis aux amateurs qui veulent « changer de vie, réaliser un rêve, (ont) envie d’indépendance », dixit une annonce, il y a l’embarras du choix.
Louis Vanthournout
Ouvertures, fermetures : à l’équilibre
En cette année 2023, le Green’s café (place Emile-Mauguet) a définitivement stoppé son activité, suite à une liquidation judiciaire en date du 6 janvier. Même issue pour le restaurant Tokyo (avenue Alsace-Lorraine), le 2 octobre. Samedi 23 décembre, le restaurant routier Les Frouchies (rue Jeanne-d’Arc) a connu son dernier service. Sa gérante depuis 1987, Odile Costes, a dû s’arrêter « de manière brutale », comme nous l’évoquions dans notre édition du 23/12.
Rue Gambetta, le Molto Beno a lancé son activité à la fin de l’été, remplaçant le Chick’n avenue qui a déménagé un peu plus loin, à la place du Taco’s. L’ouverture des Halles le 11 mars, s’est traduite par la création de la Brasserie des Halles dans le même temps. Au printemps également, le restaurant libanais Diwan a vu le jour, en lieu et place de L’Arquebuse, fermé depuis le 30 décembre 2021.
A noter que début 2024, un bar-lounge ouvrira rue Catel.
Tour d’horizon de la ville
Ils sont 76 établissements en activité à Saint-Dizier (en incluant le Val d’Ornel, à cheval sur Bettancourt-la-Ferrée). Nous ne retenons pas les boulangeries-pâtisseries accueillant du public et les distributeurs automatiques.
Indéniablement, c’est en centre-ville que se concentre la majorité d’entre eux : du canal au nord, à la Marne au sud, ils sont actuellement 33. La deuxième zone de la ville où l’offre est importante, c’est au Chêne Saint-Amand, avec onze établissements. Nous y attachons l’étang de la Marina, étant isolé. A La Noue, on en recense huit, sans Au Petit Paris qui est associatif. On en recense seulement cinq au Vert-Bois, en comptant à part le Val d’Ornel, mi-bragard, mi-bettancourtois, six points de restauration sont en activité. D’autres quartiers sont moins bien lotis : trois établissements aux Ajots (avec la cantine de l’Afpa, ouverte à tous), trois à Vergy (avec le thé dansant où l’on y mange) et trois à Gigny. Avec deux sites chacun, le Clos-Mortier et Marnaval ferment la marche.