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Le globe terrestre en Lego créé par Guillaume Roussel

Lego : dans le monde de Guillaume Roussel

Le globe terrestre en Lego créé par Guillaume Roussel
Le globe terrestre imaginé par le Vitryat Guillaume Roussel est commercialisé partout dans le monde depuis février 2022.

A 27 ans, le jeune Vitryat Guillaume Roussel vit de sa passion pour Lego. Son globe terrestre, lauréat du concours Lego Ideas, est commercialisé partout dans le monde depuis février 2022. L’ingénieur, fraîchement diplômé, vient même de lancer son entreprise de réalisations de maquettes Lego sur mesure.

A la médiathèque Albert-Camus de Vitry-le-François, il nous accueille dans un large sourire. Jusqu’à début janvier, Guillaume Roussel expose ses constructions et créations en Lego et c’est peu dire que ça en jette.

A bientôt 27 ans, ce Vitryat est passionné depuis tout petit par les célèbres petites briques en plastique. Il est devenu un as, un expert, même. Sur la trentaine de maquettes exposées, sur le thème du cinéma, le jeune homme en a créées plusieurs de toutes pièces, dont certaines de plusieurs mètres. Avatar, Indiana Jones, La La Land, Retour vers le Futur, Harry Potter, Titanic, Coco ou encore King Kong et son Empire State Building de 2,60 m de haut… Son imagination est sans limite. Son appétit sans fin.

Troisième en 2020 de l’émission Lego Masters diffusée sur M6, il a également remporté le concours Lego Ideas en 2022, qui récompense la plus belle création Lego, en vue d’une commercialisation. Son globe terrestre a fait mouche, séduit 10 000 « supporters », condition préalable pour atteindre la short list des créations retenues. « Nous étions alors 24 dans le sprint final. Le globe terrestre, c’était original. Et ça concernait… tout le monde ! Je me souviens encore de cette invitation mystère à une visio avec Lego », repense Guillaume Roussel.

« Les Lego, c’était ringard, maintenant, c’est tendance ! »

De sa maquette 3D qui a tapé dans l’œil des plus grands experts Lego, à la maison mère située au Danemark, est née le 1er février 2022 une boîte Lego vendue partout dans le monde. Si la confidentialité oblige à taire la rémunération perçue par son heureux inventeur, reste qu’1 % de la vente mondiale (230 € la boîte environ) est reversée à Guillaume Roussel.

Tout petit déjà, le garçonnet s’épanouissait dans l’univers de la petite brique. Avec son papa d’abord, qui l’a initié, puis seul, au collège et au lycée. A 8 ans, il créait son premier Titanic « basique ». Au fil des ans, les petites boîtes se sont faites de plus en plus grandes et la chambre de plus en plus exiguë. « Il a fallu investir le petit atelier, puis le sous-sol. J’ai de la chance, mes parents sont compréhensifs ! », confie Guillaume Roussel.

A l’époque, la hauteur de sa cote de popularité était inversement proportionnelle à la taille de ses créations. « Les Lego, c’était ringard, puéril. Aujourd’hui, c’est devenu branché », se réjouit-il. Jamais il n’a renoncé. Ni face aux railleries imbéciles, ni lorsqu’il a poursuivi ses études, le temps se faisant rare. « Pour moi, au contraire, ça a été équilibrant. Face à la masse de travail que j’avais à accomplir, c’était ma soupape », se souvient-il.

Une offre d’embauche chez Lego au Danemark

Dans le cadre de ses études d’ingénieur en génie industriel, Guillaume Roussel a même joint l’agréable à l’utile. Pendant six mois, pour son stage de fin d‘études, le Vitryat a filé… au Danemark, direction le siège de chez Lego. « C’était incroyable, vraiment incroyable », raconte-t-il. « J’y étais designer de produits de la gamme Ninjago. C’était le paradis. On avait tout sur le site, comme chez Apple ou Google. J’ai même eu une proposition d’embauche ». Guillaume Roussel a décliné. « J’avais envie de prendre une année sabbatique, de voyager. Et puis j’ai lancé mon entreprise de réalisation de maquettes Lego sur mesure, pour des expos, des entreprises ou des collectivités notamment », justifie-t-il.

Fraîchement diplômé, il met désormais ses connaissances au service de son imagination pour ses créations. Modélisation en 3D, travail de mise à l‘échelle, recherches historiques, culturelles, analyses de plans de bâtiments, d’images satellites ou aériennes, la construction Lego devient un travail de fourmi, presque d’architecte. « C’est toujours aussi passionnant pour moi », confie-t-il.

« J’adore créer, mais j’aime aussi encore construire des boîtes du commerce. Dans chacune d’elles, il y a un côté « waouh », une ou deux bonnes idées auxquelles je n’aurais jamais pensé. » Sa soif de nouveauté et d’aventure le mènent aujourd’hui à retenter sa chance au concours Lego Ideas. Cette fois, c’est avec Mary Poppins qu’il espère s’envoler.

Delphine Catalifaud

d.catalifaud@jhm.fr

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