Le centre commercial du Vert-Bois n’est plus

PATRIMOINE. Pan de vie pour les habitants du Vert-Bois, la destruction du centre commercial s’est achevée cette année. Ne restent plus qu’un trou énorme et des souvenirs plein la tête.

Le centre commercial a toujours été à l’image du quartier : un lieu rayonnant comme le moderne Saint-Dizier-le-Neuf l’était dans les années 60, un lieu en déclin dans un quartier qui souffrait dans les années 90/2000. Depuis le mois de septembre, il appartient désormais au passé.

Symbole

Cela faisait depuis bientôt dix ans que sa destruction avait commencé. L’immeuble Agora au nord du centre en 2016, l’ancien supermarché à l’ouest en 2018 ou encore toute l’aile est en 2021. Avant l’ultime salve comprenant le grand ensemble restant, en juin 2023. Les anciennes cellules, les escaliers, les bâtiments centraux, l’arche, pour finir par les deux tours centrales. C’est début septembre que les derniers éléments ont été mis à terre. Aujourd’hui, alors que les pelleteuses sont toujours en action, il ne reste plus qu’un trou béant, entouré de végétation sauvage. Mais surtout, des souvenirs plein la tête et le cœur des Bragards qui l’ont fréquenté.

Les regards sont désormais portés sur l’avenir (pas avant 2025), bien que le chantier a déjà pris du retard comme le confiait le maire Quentin Brière le 5 décembre. A trois reprises, les habitants du quartier ont été invités pour dresser les contours du futur site. Il ne devrait plus être un centre commercial, mais un lieu de vie avec une boulangerie, une boucherie, une partie pour la santé, un espace administratif de type Maison France services, éventuellement une épicerie et peut-être le bureau de poste actuellement en face.

Mutation

L’édifice n’est pas le seul à être mis à terre. L’Office public de l’habitat continue de modifier le paysage urbain. Outre la réhabilitation de certains (Maldives, Héronne pour ne pas tous les citer), cinq immeubles sont en cours de démolition dans le quartier : Aube, Loing, Andelle, Yonne et l’imposante tour Alizé. L’immeuble Voire connaîtra le même sort en 2024.