Nationale 2 : La réserve cévébiste a subi une nette différence contre Maizières

Les ennuis continuent pour la réserve du CVB 52 : les hommes de Lucas Porcher recevaient le 2e du classement, Maizières, qui n’a laissé aucune chance aux Préfectoraux (0-3), dimanche 10 décembre, dans la salle Jean-Masson. Tout n’est pas à jeter pour autant.

CHAUMONT VB 52 “2” – MAIZIERES ACVB 0-3

Les sets : 17-25, 23-25, 16-25

A Chaumont (salle Jean-Masson). Une cinquantaine de spectateurs. Arbitres : L. Mamet, assisté de F. Gasiunas.

CHAUMONT VB 52 “2” : 25 attaques gagnantes (Leseur, cap. 6) ;
6 contres gagnants : Mone (3) ; 30 fautes directes : Geoffroy (7).
Six de départ : Martin (4), Leseur (cap., 7), Vlasov (2), Jimenez (4), Mone (4), Geoffroy (3). Libéros : Pacteau et Bresson. Entrés en jeu : Chrétiennot (1), Degardez (-), Houillons (-). Entr. : L. Porcher.

MAIZIERES ACVB : 39 attaques gagnantes : Py (6). 7 contres
gagnants : Py (3). 5 services gagnants : Fagundes (2). Six de départ : Thiercy (4), Pavlovs (3), Londinière (6), Bourdaudhui (5), Moiny (1), Py (8). Libéro : Zerdane. Entrés en jeu : Londinière (6), Izackovic (-). Entr. : K. Graulière.

Il était attendu que la réception de Maizières, dans la salle Jean- Masson, dimanche 10 décembre, allait être compliqué.

La “lanterne rouge” chaumontaise recevait le deuxième du championnat : les pronostics se sont confirmés.

Le premier set a démarré assez rapidement à l’avantage meurthe-et-mosellan : la défense chaumontaise n’étaient pas assez vives pour contrer la puissance de feu des visiteurs, bien plus sereins et appliqués.

Mais la première partie de set n’était pas forcément acquise : les réservistes haut-marnais savaient s’exprimer, par moments, sur le secteur block/défense, en posant quelques problèmes aux Lorrains (10-13). La régularité de ces derniers, quels que soient les secteurs, a été payante, afin qu’ils s’offrent la première manche sans trop se faire peur (17-25 en 19′).

Un réveil surprenant, mais éphémère de la réserve

Allez savoir quelles consignes, en guise de potion magique, a bien pu donner Lucas Porcher à ses protégés avant d’entamer le deuxième acte : les Cévébistes se sont bien accordés et ont proposé une partition aux justes notes.

Un sursaut de réalisme, surtout avec de superbes réceptions, ont fait germer quelques doutes dans les têtes Maiziéroises. Quant aux contres chaumontais, ils se sont révélés redoutables et ont donné un avantage plus qu’intéressant aux locaux (14-9).

Mais le manque de confiance est revenu : les balles touchant le plafond, des blocks manqués et des attaques bien trop lointaines ont permis aux Lorrains de revenir…et de s’adjuger le deuxième set d’une courte tête (23-25 en 22′). Frustrant !

Maizières plie l’affaire

Ce soubresaut dans la coordination haut-marnaise donnait des espoirs légitimes de gagner au moins une manche dans cette rencontre. Mais Maizières, même s’il est descendu d’Elite, disposait d’un niveau largement supérieur. Si bien que les visiteurs ont pris la poudre d’escampette par beaucoup d’attaques gagnantes, mais aussi grâce (ou à cause, c’est selon) aux ratés en réception pour les locaux. Même si Baptiste Mone a réussi plusieurs contres, certains étant bien accompagnés par Gauvin Jimenez (7-15).

Puis, la machine meurthe-et-mosellane s’est enrayée : des fautes au filet, des services envoyés jusqu’au bout du monde et des “premières mains” subies on ne sait comment. Chaumont s’est alors remis en marche pour revenir un peu plus près au score (12-15). Mais une fois que Maizières a remis de l’huile dans ses engrenages, il n’était plus possible d’arrêter ses représentants. En témoigne d’ailleurs les cris de guerre poussés par le capitaine visiteur, Maxime Thiercy. Une motivation communicative qui donnait volontiers le sourire !

Pour les Cévébistes en revanche, les mines étaient déconfites sur la fin de ce dernier acte, en sachant pertinemment ce qui allait les attendre. Démunis en défense et visiblement touchés au moral, les hommes de Lucas Porcher ont vu leurs forces les abandonner, donnant ainsi un succès logique à Maizières (16-25 en 21′). Logique certes, mais la prestation d’ensemble des Préfectoraux n’avait rien de ridicule, en tenant compte de la différence de niveau et de hiérarchie. Mais les perspectives de maintien représentent désormais un horizon bien sombre pour une équipe qui apprend encore à se connaître.

Bastien Dauby

b.dauby@jhm.fr