Nécrologie : Charles Lantenois
Charles Lantenois, dont les obsèques ont été célébrées le 21 novembre, en l’église de Vaux-sous-Aubigny, est né le 14 septembre 1936. Un petit frère, Maurice, est venu agrandir la famille. Ils vivaient dans le village de Courboin dans l’Aisne. Alors qu’il n’avait que 11 ans, son père est décédé tragiquement d’un accident. Malgré son jeune âge, il a fait de petits travaux à droite et à gauche pour subvenir aux besoins de sa famille. C’est le 6 novembre 1956 qu’il est appelé sous les drapeaux ; il est parti alors pour l’Algérie où il est resté plus d’un an. Cette période l’a marqué psychologiquement à vie. A son retour à Courboin, son village natal, il a exercé le métier d’ouvrier agricole. Mais pour des raisons professionnelles, il a quitté Courboin pour s’installer à La-Capelle, puis à Vervins (toujours dans l’Aisne) et ensuite à Rueil-la-Gadelière (en Eure-et-Loire) où il était jardinier, un métier qu’il affectionnait tout particulièrement qui est devenu sa passion. Le 26 juin 1965, il a épousé Lucette à Rueil-la-Gadelière. Il a alors continué sa vie active de jardinier à Louveciennes dans les Yvelines et à Montsaugeon en Haute-Marne. Son chemin s’est poursuivi vers Nogent-sur-Seine dans l’Aube en tant qu’ouvrier agricole. Il a terminé sa carrière comme chauffeur de poids lourds dans le bâtiment à Vaux-sous-Aubigny. Il est devenu propriétaire d’une maison à Vaux-sous-Aubigny en 1967. Habile de ses mains, il l’avait bien rénovée. Malgré une vie professionnelle bien remplie, il est resté très actif à la retraite. Il aimait jardiner, bricoler et faire du bois de chauffage. Marqué par le décès de son épouse, Lucette, en octobre 2017, Charles a continué de vivre dans sa maison qu’il aimait tant mais au fil des années, la solitude et la maladie se sont installées, il a donc intégré l’Ehpad de Percey-le-Pautel en juillet 2021. C’est à l’hôpital de Langres, le 16 novembre, qu’il s’est éteint des suites d’une pathologie pulmonaire.
On retiendra de Charles, son courage, sa discrétion et son dévouement : il a été porte-drapeau des anciens combattants pendant plus de 30 ans.
A sa famille, nous adressons nos condoléances.