Les Haut-Marnais dans l’œil de Yann Arthus-Bertrand
Le temps du Festival, le manège du haras de Montier-en-Der s’est transformé en studio éphémère pour le fameux photographe plutôt réputé pour ses photos vues du ciel. Cette fois, Yann Arthus-Bertrand travaille au ras du sol avec une simple bâche en toile de jute qui lui sert de décor, et donne une identité forte à sa nouvelle série photographique centrée sur… les Français. Vous, les voisins, les potes du club de foot, la famille, tous les Français qui le souhaitent peuvent venir se faire tirer le portrait. Le projet est gigantesque : 30 000 personnes devraient être photographiées dans toute la France. A Montier-en-Der, les volontaires qui se sont inscrits pour participer à l’aventure ont posé dans leur tenue de travail, en compagnie de leurs proches, en famille ou encore accompagnés de leurs animaux. Ce samedi, les prises de vues se sont succédé : après des pêcheurs et une artiste florale, ce sont les confréries de Haute-Marne qui étaient les stars : la confrérie de la bête noire (le sanglier bien évidemment), la confrérie de la truffe de Bourgogne, la confrérie du boudin blanc… Françoise, l’assistante de toujours de Yann Arthus-Bertrand, veillait à ce que les accessoires soient cohérents, les couleurs harmonieuses et la lumière soit idéale.
Ces photos contribueront à dresser de véritables tableaux visuels pour « donner à voir la diversité de celles et de ceux qui peuplent la France », explique le maître. L’aventure va encore durer une année entière durant laquelle Yann Arthus-Bertrand installera 30 studios photos éphémères du même type à travers la France. Ce projet se matérialisera par la publication de plusieurs ouvrages et une grande exposition itinérante.
De notre correspondante