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Ça va chauffer chez Hamaris ?

Les locataires ne peuvent plus utiliser leur poêle à bois pour se chauffer à moindre coût, le tubage étant défectueux et Hamaris refusant de le remplacer.

Après un mois d’octobre plutôt chaud, l’heure est venue depuis quelques semaines de rallumer le chauffage dans les habitations. Parmi les moyens de chauffage, le poêle à bois occupe une grande place dans les logements sociaux, surtout quand les affouages communaux donnent la possibilité de se chauffer à moindre coût. Et pour utiliser le poêle fermé en toute sécurité, le tubage de la cheminée est obligatoire depuis 2012. Claudine et Bernard Thiébault occupent un des logements du Clos-Bailly gérés par Hamaris dans le bâtiment A12. Par malchance (ou usure normale ?), le tubage qui a été installé il y a treize ans est tombé dans la cheminée et doit être remplacé. Une opération coûteuse pour des petits revenus, et qui, de toute façon, incombe légalement au propriétaire c’est-à-dire Hamaris, premier bailleur du département. Ce dernier, qui refuse la charge du remplacement du tubage évalué à 1 500 €, a répondu en septembre, selon Michèle Collard, présidente des locataires adhérente à la Confédération nationale du logement et leur représentante au conseil d’administration auprès du loueur, que les logements (qui sont en classe G pour le diagnostic de performance énergétique, le classement le plus défavorable) sont équipés de radiateurs électriques de type grille-pain, précise celle qui prend la défense des locataires depuis treize ans. Une réponse non satisfaisante à la fois sur le plan écologique et économique. Hamaris, contacté au sujet du litige, n’a pas donné suite à notre demande d’éclaircissement. Toutefois, dans un mail antérieur, le bailleur laissait entendre que le locataire a une responsabilité dans la détérioration du tubage et qu’une entreprise spécialisée a été missionnée pour identifier l’origine du problème et le bailleur une facture de réparation locative, ce que contestent les locataires. Alors, en attendant la résolution de ce litige qui leur permettra de se chauffer enfin au bois de nos forêts, les occupants n’envisagent pas pour le moment de fêter Noël en famille à leur domicile. A moins que ce soit le père Noël qui soit chargé d’apporter le tubage dans ce foyer ? Il faut y croire.

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