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L’OFB, une volonté de dialoguer pour mieux protéger

L’Office national de la biodiversité (OFB) tient un stand 
où douze agents se relaient.

Comme chaque année, l’Office français de la biodiversité participe au Festival de Montier-en-Der. Son directeur général, Olivier Thibault, était présent sur place, ce jeudi 16 novembre. L’occasion pour lui et ses équipes de rappeler la volonté de la structure de mobiliser les acteurs du territoire autour des grands enjeux environnementaux. 

À l’instar des précédentes éditions, l’Office national de la biodiversité (OFB) tient un stand éponyme où durant quatre jours, douze agents se relaient. « C’est une très bonne occasion pour nous de discuter avec les visiteurs. Un public qui est quand même averti », constate Olivier Thibault, directeur général de l’OFB, à la maison de la structure hébergeant, elle aussi, divers exposants. « On a des outils pédagogiques, des moyens pour arrêter les gens et leur parler de nos missions. »  À savoir, des missions de connaissances, de gestion d’aires protégées, d’appui aux politiques publiques, de mobilisation et de police. Ces deux dernières s’avèrent ô combien délicates tant les sujets sont clivants. Parmi eux, le partage des ressources disponibles, le respect des zones de non-traitement (ZNT) ou encore la sécheresse. 

Le volet police

En ce qui concerne le volet police, en moyenne, en Haute-Marne, l’OFB assure entre 700 et 800 contrôles par an. Sur la période estivale 2022, 135 contrôles étaient liés à la sécheresse. Trente pour cent des pratiques des collectivités, professionnels et particuliers contrôlés ont été jugées non conformes. « Sur les 30 %, la plupart du temps, ce sont des prélèvements sans respecter le débit biologique de l’eau ou des panneaux d’affichages d’arrêté mal installés », précise Vincent Montibert, chef de l’OFB Haute-Marne. « C’est pire que dans le reste de la France, on est à 7 % », commente Olivier Thibault. Avant de rappeler : « On n’est pas là pour faire exprès de taper sur les gens, on est là pour faire respecter des règles et surtout protéger l’environnement. »

En ce sens, la structure préfère miser sur la mobilisation au travers de tables rondes, de visites, de réunions avec les acteurs du territoire dont les agriculteurs. « On demande à nos chefs de service d’aller voir les présidents des Chambres d’agriculture pour échanger autour des sujets à enjeux de l’année à venir. On va leur redemander dans quelques jours », ajoute le directeur général de l’OFB. 

En Haute-Marne, l’eau sera sûrement évoquée, sa qualité aussi avec l’élaboration du nouveau plan Écophyto pour arriver à une baisse nationale de 50 % de l’utilisation de ces derniers. Sans oublier le loup avec le nouveau plan national éponyme, lui aussi, dans les tuyaux. À Vincent Montibert de conclure. « Aujourd’hui, on est sur 80 % de discussions. Les procédures judiciaires sont généralement diligentées pour des acteurs qui le méritent. On ne peut pas travailler les uns sans les autres. » 

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