Chauffage : le bois reste le plus économique
A l’heure où l’inflation des coûts de chauffage grève les budgets des familles, de nombreux foyers font le constat que le bois reste aujourd’hui le plus avantageux.
Le constat est unanime : se chauffer revient de plus en plus cher. Aussi, en dépit des économies réclamées pour minimiser l’utilisation d’énergie, de nombreux foyers font le choix de baisser le thermostat dans l’idée de contenir les dépenses qui ont considérablement enflé. Sans trop de surprise, c’est l’électricité qui revient le plus cher dans le palmarès des coûts de chauffage avec un peu plus de 22 centimes d’euro le kwh.
Quand on évoque chauffage à l’électricité, on songe aux radiateurs électriques, mais de nombreux appareils nécessitent de l’électricité pour fonctionner : la pompe à chaleur, l’accélérateur de la chaudière au fioul ou le système permettant d’activer la combustion d’un chauffage d’appoint au pétrole.
Le prix du fioul en baisse
Juste derrière l’électricité, arrive le gaz de ville qui n’est bien sûr pas accessible pour tout le monde puisqu’il est nécessaire d’être raccordé et donc de vivre en ville, avec un coût avoisinant les 15 centimes le kwh. Arrive le fioul qui, après une montée des tarifs spectaculaire l’année dernière, connaît une descente régulière depuis quatre semaines consécutives. Il reste toujours nettement plus cher qu’il y a deux ans, avec une moyenne du prix du kwh ramenée à 14 centimes d’euro.
Sans hésiter, le bois est l’énergie la plus économique. Après une hausse importante l’année dernière, les granulés de bois sont revenus à des tarifs plus raisonnables, avec 10 centimes le kwh. La bûche de bois emporte le pompon de l’énergie la plus économique pour un coût de revient allant de 3 à 7 centimes le kw/h, suivant que l’on façonne soi-même son bois où qu’on l’achète débité à un professionnel. Le stère de bois scié se négocie aux alentours de 50-70 € en morceaux de 33 cm.
Le bois retrouve ses lettres de noblesse et tous ceux qui sont équipés d’une cheminée, d’un poêle ou d’un insert comme chauffage complémentaire en font usage autant que possible. Il convient d’avoir suffisamment de place pour stocker le combustible et, bien sûr, d’être présent pour alimenter régulièrement son feu sous peine de voir chuter le mercure.
Dossier : Sylvie C. Staniszewski