Réveillon solidaire : le collectif Arc-en-ciel remet le couvert
Le collectif Arc-en-ciel vient d’ouvrir ses inscriptions au Réveillon solidaire, qu’il a pris l’habitude d’organiser au centre socioculturel. L’association peut compter sur un noyau dur de bénévoles et de partenaires pour maintenir à flot un « événement attendu ».
« Cela devait être comme les Restos du cœur, pour une année. Et puis finalement, on a continué. » Si les petites mains, les lieux (salle des fêtes de Marnaval, complexe Jean-Jaurès de Bettancourt, gymnase Pergaud, centre socioculturel), les associations partenaires ou encore, l’organisation a changé, le Réveillon solidaire a en effet traversé les années.
Le tout premier était organisé le 31 décembre 2010. Celui que prépare activement, depuis le mois de septembre, le président du collectif Arc-en-ciel, Patrick-Ahmed Fadel, et toute son équipe, sera donc le douzième, les éditions 2020 et 2021 n’ayant pas pu se tenir à cause de la crise du Covid.
En 2019, 380 personnes
Du collectif lancé à l’initiative de quelques citoyens fin 2010 est donc née l’association éponyme avec aux manettes un « noyau dur de 20 personnes » selon les mots de son président et en tout, une soixantaine de bénévoles disponibles entre le 28 décembre et le 2 janvier, le temps de préparer, de réveillonner, puis de tout ranger et nettoyer.
Une équipe à laquelle s’ajoutent de nombreux partenaires : d’autres associations caritatives, les collectivités et plusieurs commerces et entreprises participent à cet élan de solidarité qui a vu 380 personnes festoyer en 2019. S’ils n’étaient que 250 en 2022, les organisateurs espèrent en attirer 400 cette année, la salle pouvant accueillir au maximum 500 têtes, convives et organisateurs confondus. Des particuliers, mais également des gens suivis par des associations comme Relais 52, le Pradha, SOS Femmes accueil, s’inscrivent chaque année. « Les associations font la communication de leur côté », indique Nicole Thévenin, secrétaire du collectif. « C’est un vrai repas de fête de qualité, grâce à une équipe de bénévoles fidèles », souligne l’adjoint au maire Mokhtar Kahlal, la municipalité apportant un soutien logistique, à commencer par la mise à disposition du CSC.
« Les gens donnent parfois plus que 2,50 € »
Une soirée sans alcool (hormis une coupe de champagne symbolique à minuit) au tarif de 2,50 € par personne (gratuit pour les moins de 11 ans). Une somme qui a fait réagir Marie-Line Boucher, membre de l’association en tant qu’adhérente du Secours catholique. « Pour des gens dans le besoin, cela peut paraître cher si on ajoute un ticket de bus pour s’y rendre à 1,10 € », indique-t-elle. Une bénévole rassurée par Patrick-Ahmed Fadel : « Les gens donnent parfois plus que 2,50 €, alors ça compense. Et on ne laissera jamais personne devant la porte… »
Les mots « fraternel » et « solidaire » prennent ici tout leur sens, pour une Saint-Sylvestre qui rassemble des habitants d’Eurville-Bienville, Rachecourt-sur-Marne, Joinville également… « Pour certains, cette soirée est la seule échappatoire de l’année, c’est important, et très attendu », conclut Patrick-Ahmed Fadel.
N. F.
Inscriptions au réveillon, adhésion, coup de main, mode d’emploi
Pour s’inscrire en tant que convive au réveillon solidaire du 31 décembre au CSC, il convient d’envoyer un mail à arcencielsolidaire@gmail.com ou de téléphoner au 06.72.60.25.30. Ce sont les mêmes coordonnées pour adhérer à l’association ou devenir bénévole pour le réveillon. « On en a toujours besoin », indique le collectif, composé de membres du Secours populaire, de la Maison pour un accueil solidaire (MAS), de la Croix-rouge, des Restos du cœur, de la Banque alimentaire, de la société Saint-Vincent-de-Paul et de la paroisse. Le soir du réveillon, les navettes seront organisées pour ceux qui ne peuvent pas se déplacer grâce à deux minibus de neuf places : un prêté par un particulier, et un mis à disposition par la MAS.