[Photos] Plus de 600 spectateurs au Punky Reggae Fest
Plus de 600 spectateurs sont venus à la salle des fêtes de Chaumont pour le Punky Reggae Fest. Pendant plus de quatre heures, Res Nulius, Ekymose et les Ramoneurs de menhirs ont électrisé le public.
Un nouveau succès pour Punky Reggae Vibration. L’association a vendu les 670 billets de son Punky Reggae Fest, samedi 11 novembre. Un événement qui se veut rassembleur et intergénérationnel. Comme l’année précédente, les fans de punk se sont donné rendez-vous à la salle des fêtes. Programmé en premier, le groupe Res Nulius a parfaitement réussi son entrée en matière.
Dès les premiers notes de guitare électrique, les spectateurs ont été transportés dans leur univers. A travers leur musique, les artistes ont distillé des messages à l’intention de la jeunesse comme profiter pleinement de sa vie, à travers des textes poétiques comme « Prendre le temps ». Conscient que notre terre est en danger, avec le titre « le feu », Res Nulius interpelle les spectateurs sur le feu qui ravage notre Mère Nature.
Avec « le temps des noyaux », le groupe dénonce la crise que connaît le monde actuel et la misère que cela provoque. « A en croire certains, nous sommes en crise depuis 1 000 ans », interpelle le chanteur Fred. Au fur et à mesure des titres, la température de la salle est montée dans la salle. L’un des guitaristes et le batteur ont fini torse nu.
Des artistes engagés dans ce Punky Reggae Fest
Le concert s’est poursuivi avec Ekymose. Après une légère coupure, le public est de nouveau en transe. Au fur et à mesure des titres, les spectateurs ont commencé à danser anarchiquement sur des morceaux lourds de sens comme « Erreur de jeunesse », « Je suis » qui rend hommage à la mère d’un musicien, « Transparent » qui traite de la dépression, « Le jour de la chance » qui parle de la génération perdue ou encore « Ekymose » qui raconte l’histoire d’un homme qui a pris tellement de coups qu’il ne sent plus le danger. Le groupe a voulu rendre hommage à deux amis qui aurait dû fêter leur anniversaire ce jour-là en interprétant « Instants perdus ».
Mondialement connus, les Ramoneurs de menhirs ont clôturé la soirée. Pour rendre chacun de leur concert unique, les membres ont demandé de tirer au hasard plusieurs de leurs titres. Durant deux heures de concert, les artistes ont joué des morceaux plus engagés les uns que les autres comme « Ibrahim » sur la Palestine, « Porcherie » de Bérurier noir sur la violence mondiale, « Marijanig » sur la légalisation du cannabis ou « La Marion (Du Faouët) » sur le manque de partage des richesse. Le groupe a rendu hommage à sa mère spirituelle, la chanteuse bretonne Louise Ebrel, disparue il y a 3 ans. Avec le public, les Ramoneurs de menhirs ont repris en y mettant du cœur le chant de révolte italien, Bella Ciao.
Corentin Gouriou et Christophe Bonnefoy