L’université du temps libre relance sa saison de conférences
C’était très attendu des adhérents et des sympathisants. Les rendez-vous de l’Institut Universitaire du Temps Libre (IUTL) ont repris. La première conférence de la saison a eu lieu ce 10 novembre, dans les locaux de Canopé.
Ce vendredi 10 novembre, la première conférence de l’IUTL était consacrée à la musique de Gossec à Mehul, en passant par Rouget de Lisles. Le conférencier Bernard Herold, universitaire à la retraite et passionné d’histoire musicale, a mis en exergue les parcours atypiques, mais reconnus, d’une période pour le moins révolutionnaire.
En préambule, Frédérique Soleillant, présidente de l’association, s’est dite ravie de cette reprise qu’elle souhaite consolider dans le temps avant de présenter le programme de cette première et d’annoncer les prochaines manifestations.
Passionnant, Bernard Herold a retracé les parcours des trois compositeurs. Nicolas Méhul s’est consacré essentiellement à la création musicale, même s’il fut aussi le compositeur d’un des plus fameux hymnes patriotiques issus de cette période, le « Chant du départ ».
À 17 ans, Gossec s’installe à Paris. Il est engagé comme violoniste dans la chapelle privée du fermier général de Paris, Alexandre Le Riche de La Pouplinière (1693-1762), le protecteur de Rameau. En 1756, il est à la tête de l’orchestre jusqu’au décès de son maître en 1762.
Beaucoup plus connu, Rouget de Lisles né à Lons-le-Saunier en 1760. Il compose un chant de guerre de l’armée du Rhin qui deviendra ensuite notre hymne national, la « Marseillaise ».
Trois parcours présentés dans le détail par Bernard Herold qui a su captiver son auditoire, ajoutant quelques anecdotes sur cette période tourmentée.
Autres dates sur le calendrier de l’IUTL à 14 h 30 : le 24 novembre, conférence de Jean-François Hugot, « l’univers d’Emile Zola » ; le 8 décembre, une conférence de Bernard Sofie autour du conflit israëlo-palestien ; et le 22 décembre, une conférence de Jean-Baptiste Soleillant sur « Honoré de Balzac, le Napoléon des lettres ».
De notre correspondant Norbert Monzein