Ode à l’amour par Lionel Joly

Dans son deuxième livre, “A l’ombre d’un… et pourquoi pas !”, paru en septembre dernier, Lionel Joly nous transporte dans une histoire d’amour, semée d’embuches et de rebondissements, pour toujours revenir au bord du lac de La Mouche, à Perrancey-les-Vieux-Moulins. Son havre de paix où il aime passer son temps libre. Interview.

jhm quotidien : Le titre de votre second livre est “A l’ombre d’un… et pourquoi pas ! ”, pourquoi avez-vous choisi ce titre ?

Lionel Joly : J’aime l’idée que le titre de tous mes livres commence par “A l’ombre de…”. Mon premier livre s’intitulait “A l’ombre d’un lendemain”.  Je considère que l’on est toujours à l’ombre de quelque chose, de faits divers ou de faits intimes, qui nous conduisent sur des chemins différents. Outre cette idée sur le titre, j’ai aussi décidé que tous mes romans commenceront à Perrancey avec la sérénité que me procure le lac. Ce paysage magnifique, je l’admire depuis mes 10 ans. Depuis que mes parents ont acheté une petite maison devant le lac. Nous passions toutes nos vacances et tous les week-ends dans ce petit havre de paix.

jhm quotidien : Votre nouveau roman est-il autobiographique ?

L. J. : Mon idée de base, insufflée de l’histoire avec mon épouse, était d’écrire sur l’amour. Nous sommes mariés depuis sept années. Elle m’a inspiré le personnage principal, Laetitia dans le livre. J’ai aussi pensé à toutes ces personnes qui se croisent dans la vie, se regardent et n’osent pas s’aborder. Tous ces chemins possibles qui se dessinent. Les chemins que l’on choisit, et les regrets, peut-être, de ceux que l’on n’a pas pris. J’ai voulu montrer qu’il ne faut pas passer à côté d’un coup de foudre. Le message de mon dernier roman pourrait être : oser et avoir le courage de dessiner son propre destin, au lieu de regretter de ne pas avoir tout fait pour aborder ou revoir cette personne inconnue. Je crois que notre destin est lié à notre courage.

jhm quotidien : Votre livre raconte cette histoire d’amour pleine de rebondissements mais l’amitié tient aussi une place très importante dans votre récit.

L. J. : Dans la vie, pour moi, l’objectif premier, et je crois que beaucoup de monde n’ose pas avouer, c’est de vivre enfin serein avec une personne digne de confiance. Que ce soit notre conjoint, nos amis, ou les deux, ils représentent la source de notre sérénité. Les relations d’amour et d’amitié sont différentes bien sûr. J’ai un ami de longue date qui m’a aussi inspiré un personnage du livre. L’amitié n’existe que si elle est sans faille et sans secret. Pour moi, un ami est une personne sincère et il ne nous trahit pas. Il est honnête aussi, quitte à avouer des choses pas faciles mais toujours honnêtes. Entre le personnage principal et son meilleur ami, il existe une intimité. Je pense qu’il n’y a rien de plus beau. Même si on ne vit pas l’un à côté de l’autre, savoir que son ami existe, c’est déjà un bonheur. L’amitié véritable procure une stabilité réciproque qui permet de surmonter les aléas de la vie. Je crois que l’amour et l’amitié ne durent qu’à partir du moment où il existe une complicité sans limite.

jhm quotidien : Dans votre roman, la musique est présente. Ecrivez-vous en écoutant de la musique ?

L. J. : Quand j’écris la nuit, j’écoute de la musique. Je rêvais de devenir musicien et, à défaut, je suis devenu mélomane. J’écoute surtout des chansons françaises et des chansons à texte. Parfois, certaines chansons, je les écoute en boucle comme le titre de Florent Pagny, chanté en duo avec Christophe Maé, “Et un jour une femme”. Ou le dernier album de Pascal Obispo et notamment son titre “Le mur”. Je peux m’identifier facilement à ces chansons.

jhm quotidien : Votre métier directeur commercial est éloigné du domaine de la littérature, comment vous est venue cette envie d’écrire ?

L. J. : J’ai commencé à écrire quand ma fille est née, il y a 30 ans, je lui ai écrit un conte, resté dans mes tiroirs. Huit années se sont écoulées entre mon premier roman et le deuxième. Ce dernier, je l’ai écrit en une année et j’ai eu beaucoup de plaisir à l’écrire. J’ai vraiment confiance en la vie et j’espère que cette histoire fera du bien aux lecteurs. En fait, j’ai toujours eu beaucoup d’imagination. Déjà à l’école, l’instituteur notait dans mes cahiers : « Lionel a trop d’imagination ! ». Aujourd’hui, je m’amuse à inventer des personnages inspirés par toutes les personnes que je peux rencontrer grâce à mon métier. Dans ma tête c’est naturel, les histoires coulent de source. D’ailleurs, mon troisième roman est presque achevé, mais nous en reparlerons dans un an si vous voulez bien.

Le roman de Lionel Joly « A l’ombre d’un… et pourquoi pas ! » est paru chez Vérone éditions – www.editions-verone.com

Propos recueillis par Christelle Faieta