L’Epide devra encore attendre pour utiliser son city-stade

Obligatoire pour chacun des centres de l’Hexagone, la présence d’un city-stade faisait partie des projets portés par l’Epide de Langres depuis de longs mois. De guerre lasse, le centre ne peut pas encore en faire profiter ses volontaires, la faute à une installation non-opérationnelle.

Un investissement de 70000 € de l’Epide pour l’heure, vide de tout utilisateur et qui attend de pouvoir servir. C’est ainsi que l’on peut décrire le city-stade qui a vu le jour sur le site du tennis-club du Grand Langres à l’initiative du centre de Langres. En effet, comme les autres centres implantés un peu partout dans l’Hexagone, l’Epide langrois se doit de bénéficier pour ses volontaires d’un city-stade, ainsi que d’un parcours de santé.

Si pour ce dernier, le projet doit voir le jour dans le courant de l’année prochaine « puisque le matériel nécessaire a été acquis et l’installation de celui-ci se fera grâce au concours de la Ville entre nos locaux et les Quartiers-Neufs », explique-t-on du côté de l’Epide, il n’en est pas de même pour le city-stade. Celui-ci a en effet bel et bien été réalisé mais n’est à ce jour pas fonctionnel. « Les équipements ont bien été posés mais cela n’a pas été fait de manière optimal et très vite on s’est rendu compte qu’il y avait un problème avec le revêtement », souligne-t-on à l’Epide.

Face à ce constat, le centre de Langres prend alors la décision de ne pas autoriser ses volontaires à utiliser le city-stade afin d’éviter tout risque de blessure. L’Epide prend alors attache avec l’entreprise en charge de la pose de l’infrastructure, « le travail qui devait prendre une dizaine de jours a été fait en moins de trois et il y a clairement eu un souci avec le sol puisque celui-ci a été quasi-immédiatement gondolé ».

Un dossier qui a connu des rebondissements

La problématique identifiée, l’Epide a demandé à l’entreprise d’intervenir pour reprendre le chantier et restifier ce qui devait l’être. Pour autant, le centre de Langres ne souhaite pas encore envoyer ses volontaires profiter des installations. « Nous allons attendre que l’ensemble des contrôles de sécurité ait été fait pour ouvrir le city-stade à nos jeunes », précise l’Epide qui espère pouvoir inaugurer officiellement l’équipement au printemps prochain, « à un moment où il fait meilleur alors même qu’initialement cela aurait dû se faire en septembre dernier ».

Cette inauguration devrait marquer le dernier chapitre d’un dossier qui a connu au fil des mois, avant même le problème de revêtement des péripéties. En effet, le city-stade devait dans l’esprit des responsables de l’Epide prendre place dans la cour de l’établissement. Une proposition rejetée par l’architecte des bâtiments de France en raison des projets d’aménagement de la place d’armes.

Face à cette impossibilité, le city-stade a alors trouvé place sur le terrain du tennis-club. Une localisation qui ne sera pas sans amener une organisation différente pour les encadrants de l’Epide lorsque les volontaires voudront utiliser en soirée le city-stade. Une problématique qui sera à régler lorsque l’équipement sera fonctionnel.

Pierre Gaudiot