Paris-Verdun via Colombey pour la Flamme sacrée
La Flamme sacrée, qui a 100 ans cette année, a quitté Paris ce lundi 30 octobre, direction Verdun (Meuse). Comme chaque année, une vingtaine de coureurs de l’Association sportive du ministère de l’Intérieur se sont relayés pour lui faire traverser plusieurs villes et départements, jusqu’à son arrivée le 1er novembre, au monument à la Victoire et aux Soldats de Verdun. A l’occasion de ce centenaire, mais aussi pour fêter le 60e anniversaire de la création de l’Ordre national du mérite (ONM) par le général de Gaulle, la Flamme a fait un détour par Colombey-les-Deux-Eglises.
Symbole du sacrifice des soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale, la Flamme crépite toute l’année sous l’Arc de Triomphe, sur la tombe du Soldat inconnu.
Les deux coureur et coureuse portant la Flamme sacrée étaient attendus devant le monument aux morts de Colombey, à 10 h, mardi 31 octobre. Ils ont été accueillis par le premier adjoint au maire, par le directeur départemental de l’Office national des combattants et victimes de guerre (ONaCVG), par le président du Comité de la Voie sacrée nationale, ainsi que par une importante délégation meusienne de l’Association nationale des membres de l’Ordre national du mérite (ANMONM 55).
Après un moment de recueillement devant la tombe du général de Gaulle et la cérémonie de ravivage de la Flamme devant le monument aux morts, le groupe s’est rendu au pied de la Croix de Lorraine, pour une autre cérémonie de ravivage et d’hommage. Dans son discours, le président de l’ANMONM 55, Jacky Gavard, a rappelé les fondements philosophiques et universels de l’ONM « qui traduisent le dynamisme d’une société et sont valeur d’exemple et de diversité ». La devise de l’ONM est « Honneur – Solidarité – Mémoire ». La Flamme sacrée est ensuite repartie, portée par deux autres coureurs de l’association sportive du ministère de l’Intérieur, pour un périple à travers toute la Haute-Marne, notamment Wassy et Saint-Dizier, avant son arrivée par la Voix sacrée à Verdun le lendemain, 1er novembre.
De notre correspondante